Editions : la Corée du Sud amusante, amusée et bigarrée de "l'Atelier des Cahiers"
Contexte
Les longs courriers et Internet ont beau rétrécir le monde, l’attrait de l’Occident pour les mégalopoles asiatiques n’est pas prêt de fléchir. En témoignent ces deux ouvrages publiés ces jours-ci par l’Atelier des Cahiers, consacrés à l’une des villes les plus vibrionnantes d’Asie : Séoul, visage d’une Ville de Gina Kim, et Urbanités Coréennes avec la géographe Valérie Gelézeau. Deux livres qui viennent compléter une série de publications autour des paysages urbains en Corée et un travail engagé par Benjamin Joinau depuis de longues années.
Notre première rencontre avec cet éditeur-anthropologue remonte à 1997. Il y a tout juste vingt ans à Séoul. Deux décennies, autant dire un siècle à l’heure asiatique pendant lequel la revue « Les Cahiers de Corée », devenue véritable maison d’édition par la suite avec « l’Atelier des Cahiers », n’a jamais cessé de s’intéresser à cette « modernité compressée » telle que définie par le sociologue Chang Kyung-sup.
Une société coréenne passée au travers de ces formidables incubateurs et accélérateurs de particules que sont les grandes villes du pays. Un peuple et une culture qui ont connu de profonds bouleversements en très peu de temps : « La culture coréenne est aujourd’hui beaucoup plus cosmopolite, beaucoup plus ouverte sur le monde, […] Les Coréens prennent beaucoup plus de plaisir, ou du moins, essayent de prendre plus de plaisir dans leur vie quotidienne », nous dit Benjamin Joinau dans l’entretien qui suit.
Au fil des années, les textes, les photos et les dessins publiés par « l’Atelier des Cahiers » ont fini par former une vaste boule à facettes nous renvoyant en miroir un portrait morcelé de la Corée d’aujourd’hui, loin des clichés. Allez faire un tour sur le catalogue, et vous verrez ! La littérature reste l’un des meilleurs moyens d’aborder le Pays du matin calme et ses soirées ô combien agitées.
« C’est une culture qui est maintenant beaucoup plus cosmopolite, beaucoup plus ouverte sur le monde. Elle a pris énormément confiance en elle-même… Les Coréens d’aujourd’hui prennent beaucoup plus de plaisir, ou essayent tout du moins de prendre plus de plaisir dans leur vie quotidienne. »
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