TGV chinois : une remontée de filière à grande vitesse
Un réseau aux dimensions hors normes
Le développement du réseau ferroviaire haute vitesse en Chine s’inscrit d’abord dans une logique de développement économique. Avec 22 000 km de lignes à grande vitesse, il multiplie les interconnexions, facilitant les flux de personnes et de biens, et offre une alternative intéressante à l’avion. La durée de transport entre de nombreuses grandes villes chinoises a été divisée par trois à cinq grâce au TGV. Si les tarifs excluent encore les plus pauvres, ces liaisons ont révolutionné le transport intérieur des classes moyennes et des voyageurs d’affaires. Les vols domestiques restent en effet pénalisés par une gestion imparfaite des flux aériens intérieurs et de certaines infrastructures, qui continuent d’entraîner de fréquents retards. Leur coût constitue un autre désavantage par rapport au ferroviaire haute vitesse. Ainsi depuis 2011, la concurrence est féroce entre acteurs aériens domestiques et TGV, à l’image de ce qui s’observe au Japon. Cette année-là, l’ouverture de la ligne TGV Pékin-Shanghai a, par exemple, fait chuter de 52% les ventes de billets d’avions sur le trajet et les prix ont baissé de 65%.
Une incroyable vitesse d’absorption technologique
Un grand bond en avant technologique chaotique
Un export entre contrats politiques et rentabilité
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don