Avertissement thaïlandais à Joshua Wong, débris du MH370 et polémique de Rahul Gandhi
Asie du Nord-Est
Joshua Wong est resté entre les mains des forces de l’ordre thaïlandaises pendant 12 heures, rappelle le South China Morning Post. Une détention que le Premier ministre du pays et chef de la junte, Prayuth Chan-ocha, présente comme une requête des autorités chinoises… Ce que nient Pékin et Hong Kong. Malgré l’incompréhension, le soutien à Wong s’organise dans l’ex-colonie britannique : un groupe d’avocats, le Progressive Lawyers Group, demande des excuses officielles et une compensation de la part de Bangkok – tout en appelant le gouvernement de Pékin et l’exécutif de Hong Kong à « protester formellement » contre la « détention arbitraire » du leader étudiant. Les avocats dénoncent une arrestation « ni nécessaire, ni proportionnée » et en violation avec le Pacte international relatif aux droits civils et politiques de 1966, dont la Thaïlande est signataire.
Asie du Sud-Est
Lors d’une conférence de presse ce vendredi 7 octobre, le gouvernement a assuré que l’organisation de ce voyage ne laissait place à aucun excès, arguant qu’il faisait preuve d’une complète transparence en admettant le prix total du déplacement. « Affréter un avion privé est notre dernier recours. On ne l’utilise que lorsque les vols commerciaux et militaires ne sont pas des options viables », a exprimé le porte-parole du gouvernement, Sansern Kaewkamnerd, précisant que le Général Prayuth Chan-ocha n’a affrété que deux vols, l’un pour Milan et l’autre en direction de la Russie depuis son arrivée au pouvoir en 2014.
Le gouvernement thaïlandais promet, depuis son arrivée au pouvoir, de venir à bout de la corruption parmi les instances dirigeantes du pays. Mais les scandales se succèdent. Depuis une quinzaine de jours, Preecha Chan-ocha, le frère du Premier ministre, est sous le coup d’une enquête pour népotisme, rappelle Channel News Asia. Il est en effet soupçonné d’avoir favorisé son fils dans une affaire de constructions immobilières.
La réponse de Duterte est claire : les Philippines n’ont pas besoin de l’aide des Etats-Unis et de l’Union européenne. « Vous menacez d’arrêter de nous aider ? Vous nous prenez pour qui ? Pour des mendiants ? a lancé le président. Même si c’est difficile, on survivra. Je serai le premier à mourir de faim s’il le faut. Mais on ne remettra pas en cause l’intégrité des Philippines. » Cette dernière tirade a valu à Duterte une altercation avec la vice-présidente, Leni Robredo, qui veut rappeler l’importance de l’aide internationale. « On nous la donne à la mesure de la confiance que l’on nous porte. Et nous nous sommes battus longtemps pour l’avoir », a-t-elle répliqué.
Depuis plusieurs semaines, Duterte ne cesse de réaffirmer sa rupture avec les Etats-Unis au profit de la Russie et de la Chine. Son objectif : que les Philippines ne soient plus dépendantes de Washington. La semaine dernière, il a par ailleurs affirmé vouloir mettre un terme au traité de défense commune qui lie les deux pays, et qui pourrait effectivement entraîner la fin de l’aide militaire des Etats-Unis aussi bien d’un point de vue financier qu’en rappelant les soldats basés actuellement aux Philippines.
Asie du Sud
Pour Islamabad, l’accord a déjà été rompu lorsque le Premier ministre indien, Narendra Modi, a pris la décision de suspendre les discussions de la Commission du traité de l’Indus. Le Pakistan appelle ainsi la communauté internationale à agir rapidement pour prévenir ce qui pourrait être perçu comme une déclaration de guerre.
Les tensions entre New Delhi et Islamabad se sont accrues depuis l’attaque de la base militaire indienne d’Uri dans le Jammu-et-Cachemire le 18 septembre dernier, l’une des plus meurtrières depuis ces quinze dernières années. Les combats se sont encore intensifiés dimanche dernier alors que l’Inde a procédé à des « frappes chirurgicales » dans la région.
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