Tir nord-coréen échoué, Bangladais coupables à Singapour et Nawaz Sharif opéré
Asie du Nord-Est
Cette série d’échecs s’accompagne néanmoins d’un changement de comportement de la part des autorités nord-coréennes. Alors que Pyongyang envoyait toujours une notification auprès des agences des Nations unies avant ses lancements de missiles, comme le veut la coutume internationale, cela fait la quatrième fois ce mardi que cette étape est volontairement oubliée par la Corée du Nord. Le Korea Herald indique ainsi dans un second article que ni l’Organisation maritime internationale à Londres, ni l’Union internationale des Télécommunications à Genève, n’ont été averties par Pyongyang de la manoeuvre.
C’est dans l’est du pays, entre les villes côtières de Yilan et de Taitung que la terre a le plus tremblé. L’agence Reuters rapporte quant à elle que les secousses ont pu être ressenties jusqu’à l’aéroport de Taoyuan, à l’ouest de l’île, et dans les immeubles de la capitale, notamment au Parlement.
Asie du Sud-Est
Si les autorités chinoises ont affirmé qu’elles ne revendiquaient aucune souveraineté sur les îles Natuna, le Jakarta Post rappelle tout de même que le conflit autour de ce territoire figure parmi des tensions croissantes en mer de Chine du Sud. En lien, relire notre revue de presse du 30 mai 2016 ou notre article sur le conflit en mer de Chine du Sud et l’Indonésie.
Rahman Mizanur, le chef du groupe, aurait tenté de rejoindre la Syrie après avoir développé un « goût » pour l’Etat Islamique. Incapable d’obtenir un visa pour la Turquie ou l’Algérie, ce dernier aurait finalement décidé d’aller travailler à Singapour. Une fois arrivé dans la cité-Etat, il aurait recruté pas moins de huit hommes, dont trois ont plaidé coupable avec lui, aujourd’hui mardi 31 mai. Le groupe se rassemblait dans des parcs en vue de lancer un « djihad armé » au Bangladesh pour attaquer les « non-croyants ». Le cinquième d’entre eux, Zzaman Daulat, a nié toute responsabilité, malgré son intention de plaider coupable la semaine dernière. Selon lui, il ne savait pas que l’argent était destiné à des activités terroristes. Un sixième homme a également réfuté les accusations contre lui la semaine dernière lors de son procès.
En outre, le Tribunal de Singapour a également déclaré que le groupe avait des liens avec les 27 militants bangladais arrêtés dans la ville l’année dernière – ce que le ministre singapourien des Affaires étrangères avait auparavant réfuté (relire notre revue de presse du 4 mai 2016)
Les pressions du Premier ministre cambodgien Hun Sen contre l’opposition s’exercent en vue des élections générales de 2018, selon l’agence de presse américaine Associated Press. Lui qui est à la tête du gouvernement depuis 1985 a en effet gagner seulement d’une courte tête lors des dernières élections, en 2013. L’opposition afirme même qu’il aurait pu alors être battu si le vote s’était déroulé sans fraude.
Mais l’accord conclu entre la police et l’opposition n’apaise pas toutes les tensions – notamment celles autour de Kem Sokha, leader du CNRP accusé d’adultère la semaine dernière. Cette importante figure de l’opposition risque non seulement de perdre son siège de député, mais également d’écoper de plusieurs années d’emprisonnement. Le Phnom Penh Post rapporte ainsi que le CNRP menace d’une manifestation de masse si Sokha est arrêté, ce qu’a autorisé le Parlement lors d’une session boycottée par le parti d’opposition la semaine dernière. Or ce boycott invalide le vote des députés, indique un membre du CNRP : une telle décision requiert une majorité des deux tiers en vertu de l’article 80 de la Constitution. De son côté, l’Union européenne, qui a dépensé 10 millions d’euros pour la bonne tenue des élections au Cambodge, demande un « arrêt du harcèlement juriciaire envers les dirigeants de l’opposition et les représentants des organisations de la société civile ».
Asie du Sud
Peu de temps après l’explosion, intervenue à 1h30 du matin (heure locale), les villages alentours ont été évacués et le Premier ministre Narendra Modi a exprimé ses condoléances sur Twitter. Son ministre de la Défense, Manohar Parrikar, devrait se rendre sur place plus tard dans la journée, accompagné du ministre en chef du Maharashtra et du commandant en chef des armées, indique The Hindu. Les pompiers ont quant à eux réussi à maîtriser le feu dès 6h15 du matin (heure locale), soit moins de cinq heures après son déclenchement, indique NDTV.
Cette intervention risquée, qui fait suite aux complications d’une première chirurgie cardiaque effectuée en 2011, intervient alors que le Premier ministre pakistanais se trouve dans une situation plus que délicate dans son pays, pris entre les feux des « Panama Papers », des attentats terroristes et des revendications de l’armée (relire notre revue de presse de la semaine du 14 mai 2016 consacrée au Pakistan).
D’autre part, la coopération entre Téhéran, Kaboul et New Delhi isolerait un Pakistan « pris en étau » par les « politiques hostiles » de ses Etats voisins. C’est pourquoi les milieux militaires conseillent au gouvernement pakistanais de « rompre cette dynamique d’encerclement », c’est-à-dire de faire échouer le projet de route reliant Chabahar à l’Afghanistan. Pour ce faire, Islamabad peut compter sur l’aide de la Chine mais aussi de l’Iran, identifié comme étant le pays le plus apte à « basculer » côté pakistanais. Tout cela grâce à une nouvelle stratégie reposant sur la prise en considération des intérêts iraniens dans la réalisation du CPEC.
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