Otage japonais en Syrie, nouveau Panglong en Birmanie et terroristes sihks au Canada
Asie du Nord-Est
« Promouvoir le tourisme et l’exemption de visas » pour les citoyens d’Asie du Sud-Est constitue le premier temps d’une stratégie en trois étapes, explique James Huang, président de ce nouveau bureau. En effet, Taipei compte ensuite lancer des programmes de bourses universitaires dont les bénéficiaires, qui auront pu observer le monde taïwanais de l’entreprise, pourront servir de « pont » entre Taïwan et l’association des nations d’Asie du Sud-Est (ASEAN). C’est seulement à l’issue de ces rapprochements que Taipei entend faciliter l’investissement étranger provenant des pays du Sud-Est asiatique.
La « nouvelle politique en direction du Sud » vise en effet à développer les relations avec les voisins plutôt que l’investissement, affirme un officiel taïwanais cité par le Taipei Times. La quotidien rappelle d’ailleurs que ce « pivot [taïwanais] vers l’Asie du Sud-Est » n’est pas une initiative inédite. Dans les années 1990, l’île avait déjà promu une politique « vers le sud », exclusivement portée sur les investissement et les accords commerciaux, et qui n’avait pas réellement porté ses fruits. Avec cette nouvelle stratégie, Tsai Ing-wen entend donc tirer les leçons des erreurs du passé. Pour approfondir, lire notre temps fort sur le défis de la nouvelle présidente taïwanaise à la suite de son investiture, le 20 mai dernier.
Asie du Sud-Est
Aux yeux des analystes politiques, la volonté du gouvernement relancer le processus de paix le plus vite possible est motivé par son désir de réforme constitutionnelle. L’objectif est de garantir des droits pour les minorités ethniques afin de supprimer la clause qui empêche la « Dame de Rangoun » d’accéder à la présidence. Pour cause, une loi stipule qu’un individu dont le conjoint ou les enfants ne sont pas de nationalité birmane, ne peut être président. Or une réforme nécessite un consensus entre toutes les parties, notamment les minorités ethniques. Min Aung Hlaing, un avocat général, avait précedemment déclaré que la « maturité démocratique » et la « paix interne » accelèrerait le retrait des militaires de l’organe législatif. La Constitution actuelle (entérinée en 2008) leur garantit 25% des sièges de députés.
Le ministère thaïlandais du Développement social et de la Sécurité humaine (MSDHS) estime le nombre de mendiants à 3 221 à travers le pays. Pour la Mirror Foundation, une organisation privée qui soutient des projets de développement, le chiffre serait supérieur à 6 000. Pire encore, plus de 1 000 d’entre eux seraient des enfants, dont 80% de nationalité cambodgienne. Principaux facteurs d’explication derrière ces chiffres : le chômage et le trafic d’êtres humains provenant des pays voisins.
La loi prévoit d’aider les mendiants à se réinsérer après leur période de détention. Les autorités veulent « tirer les mendiants hors des sentiers de Bangkok » en améliorant leurs conditions de vie. Mais étant donné le nombre de personnes dans le besoin, Prachatai « attend de voir » si le gouvernement pourra atteindre ses objectifs.
Au total, 8 personnes ont été arrêtées dans l’incident de vendredi. Un représentant de l’armée a affirmé que le garde-côte chinois se tenait prêt lorsque les officiers indonésiens sont montés a bord pour arrêter l’équipe du chalutier. Le même type d’incident a été recensé en mars dernier. Dès lors, les tensions diplomatiques se sont aggravées entre la Chine et l’Indonésie. Les parties s’étaient mises d’accord pour interpréter l’incident comme un « malentendu » pour régler la dispute. Channel News Asia rappelle qu’un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères avait déclaré que les îles Natunas appartenaient bien à l’Indonésie.
Voir notre article sur le conflit en mer de Chine du Sud et l’Indonésie.
Asie du Sud
Les révélations de ce rapport tiennent à l’arrestation récente de l’un des membres du groupe, Mandeep Singh, il y a quinze jours. Lors de son interrogatoire, il a notamment révélé s’être rendu plusieurs fois au Pakistan avec Hardeep Nijjar afin de se former auprès des services secrets pakistanais (ISI). Les deux complices étaient censés entreprendre des attaques au Pendjab dès le mois de janvier à l’encontre de policiers, de leaders du Shiv Sena et de leaders de « dera » (nom pundjabi donné à des lieux de socialisation). La surveillance accrue de la frontière indo-pakistanaise à la suite des attentats de Pathankot le 2 janvier dernier avait néanmoins contrecarré leurs plans : Hardeep Nijjar n’a pas pu faire passer d’armes depuis le Pakistan à Mandeep Singh, alors en Inde.
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