Birmanie : tensions à un mois de "Panglong", la conférence pour la paix ethnique
Aux yeux des analystes politiques, la volonté du gouvernement relancer le processus de paix le plus vite possible est motivé par son désir de réforme constitutionnelle. L’objectif est de garantir des droits pour les minorités ethniques afin de supprimer la clause qui empêche la « Dame de Rangoun » d’accéder à la présidence. Pour cause, une loi stipule qu’un individu dont le conjoint ou les enfants ne sont pas de nationalité birmane, ne peut être président. Or une réforme nécessite un consensus entre toutes les parties, notamment les minorités ethniques. Min Aung Hlaing, un avocat général, avait précedemment déclaré que la « maturité démocratique » et la « paix interne » accelèrerait le retrait des militaires de l’organe législatif. La Constitution actuelle (entérinée en 2008) leur garantit 25% des sièges de députés.
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