Cinéma : "Taj Mahal" ou les attentats de Bombay dans la peau d’une victime
CRITIQUE
Quand Nicolas Saada finit de tourner Taj Mahal en 2014, son sujet, les attentats qui secouèrent Mumbai pendant 3 jours en 2008, en faisait déjà un film en phase avec le contexte politique actuel. Toutefois, les évènements qui ont endeuillé Paris les 7 janvier et 13 novembre ont poussé encore davantage le film sous le feu des projecteurs. Il est difficile de dire si cette triste actualité va lui profiter ou, au contraire, le desservir. Quoi qu’il en soit, pris dans ce contexte spécifique ou non, Taj Mahal a de belles qualités cinématographiques et humaines à faire valoir.
ENTRETIEN
Nicolas Saada était présent à Hong Kong pour présenter Taj Mahal dans le cadre du festival des Films français (French Cinepanorama) que l’Alliance Française organise tous les ans dans la ville. Ayant lui-même mené de multiples interviews tout au long de sa carrière de journaliste pour les Cahiers du Cinéma et d’autres publications, c’est peu dire que Nicolas Saada est rompu à l’exercice.
Nicolas Saada a eu plusieurs vies : d’abord animateur sur Radio Nova, puis chargé de la fiction sur Arte, il réalise son premier court-métrage les Paralèlles en 2004. Son premier long-métrage, Espion(s) avec Guillaume Canet, sort en 2009. En 2012, il tourne Aujourd’hui, autre court-métrage avec Bérénice Béjo. Taj Mahal a été sélectionné aux festivals de Telluride, Venise et Gand.
Enthousiaste et prolixe, le réalisateur revient sur tout le processus de production de Taj Mahal et parle également de son amour pour le cinéma asiatique.
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