Conférence Asialyst le 8 mars : le Japon dans l'ère post-Fukushima
L’ère post-Fukushima pose également la question de la gestion des risques des catastrophes, qu’elles soient nucléaires ou naturelles. « Les Japonais sont parmi les mieux préparés du monde. » La phrase est devenue quasi proverbiale. Certes, ils sont formés dès leur plus jeune âge pour parer aux phénomènes naturels, secousses sismiques, typhons, mouvements de terrain, éruptions volcaniques que connaît régulièrement l’Archipel. Mais que devient leur conscience du risque une fois sortis du cadre scolaire ? Les 14 et 16 avril derniers, deux violents séismes ont gravement touché le département de Kumamoto et d’autres collectivités du sud-ouest du Japon. Au total, 49 morts directs et plus de 1 500 blessés. S’il n’est toujours pas possible de prédire le danger sismique, il est permis de se poser des questions sur la préparation à une telle catastrophe. Des habitants de Kumamoto ont déclaré aux journalistes qu’ils n’avaient jamais pensé qu’un tel événement pouvait se produire chez eux. On se serait cru en 1995, dans la région de Kobe, où le « mythe de la sûreté » avait volé en éclat : des milliers de morts, une multitude de bâtiments et d’infrastructures modernes effondrés. Les autorités et la population sont-elles vraiment prêtes à réagir efficacement pour limiter le nombre de victimes, gérer les crises et reloger les personnes évacuées ?
Pour répondre à ces questions, deux intervenants spécialistes :
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contexte
Asialyst est à la conception de ce cycle organisé à l’initiative de l’Institut des Hautes Etudes en Science et Technologie (IHEST). Il s’inscrit dans les rencontres « Paroles de chercheurs », organisées par l’IHEST. La première conférence a eu lieu le 6 décembre sur la nouvelle géopolitique du Japon, et la troisième et dernière se déroulera le 8 mars sur le Japon post-Fukushima.
L’IHEST est un organisme public de formation, d’échanges et de réflexion. L’Institut accueille chaque année une nouvelle promotion d’auditeurs. Nommés par arrêté ministériel, les auditeurs de l’IHEST constituent un vivier de plus de 300 personnalités, scientifiques ou non, responsables de haut niveau de l’ensemble des secteurs d’activité de la société. Ils s’impliquent dans un débat éclairé sur les sciences, les technologies, l’innovation et leurs impacts sociaux, avec pour mission de participer au renouvellement du rapport de confiance entre science et société.
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