Echec de tir nord-coréen, camp de migrants en Papouasie et démocratie au Bangladesh
Asie du Nord-Est
Ces provocations interviennent dans un climat particulièrement tendu sur la péninsule et les observateurs craignent que Pyongyang n’effectue un cinquième essai nucléaire juste avant l’ouverture du congrès de son parti unique au pouvoir, le premier en près de quarante ans. Ce jeudi, la présidente sud-coréenne Park Geun-hye a clairement mis en garde Pyongyang contre une nouvelle provocation: « Si le régime nord-coréen s’obstine et procède à un nouvel essai nucléaire en dépit des avertissements de la communauté internationale, ses chances de survie sont égales à zéro. »
L’affaire a donné un nouveau souffle aux appels pour une révision des standards de transparence. Les cinq autres universités publiques de la ville ont, quant à elles, affirmé ne pas détenir de sociétés offshore.
PolyU est dans une situation particulièrement embarrassante car elle n’a pas déclaré ses sociétés offshore dans son rapport financier. Son président a déclaré qu’elles représentaient sa seule alternative viable afin de ne plus se lancer dans des joint-ventures déficitaires. Les membres du conseil on dit ne pas être au courant des liens de l’université avec ces sociétés offshore.
Asie du Sud-Est
Aujourd’hui, plus de 850 personnes y séjournent dans le centre tenu par le gouvernement australien. Il fermera ses portes pour avoir violé les droits des demandeurs d’asile, a annoncé le Premier ministre de Papouasie Nouvelle-Guinée, Peter O’Neill. Une décision qui plonge dans l’embarras le gouvernement australien et sa politique d’accueil des réfugiés.
Il est de coutume pour l’Australie de rediriger les demandeurs d’asile vers des centres qu’elle détient au Cambodge, à Nauru et sur l’île Manus. Des témoignages affirment que les conditions de détention sont inhumaines. Le 27 avril dernier, un demandeur d’asile iranien détenu à Nauru s’était immolé pendant la visite d’un officiel des Nations unies sur le camp.
L’Australie souhaite entamer un dialogue avec la Papouasie afin de trouver une solution à cette affaire. Dialogue qui s’annonce difficile ainsi que le rapporte le « Bangkok Post ». . Le Premier ministre Australien Malcom Turnbull est en effet fortement opposé à l’installation de camps en Australie. « Ils ne viendront pas en Australie, il en est hors de question. Le gouvernement Papou le sait bien et l’a compris. »
Face à la presse, le Premier ministre et chef de la junte Prayuth Chan-ocha a défendu la police et les autorités impliquées dans cette vague d’arrestations. Il s’est également paré contre les critiques l’accusant de violer les droits de l’homme dans le pays, appelant à ne pas « mélanger » le respect des libertés fondamentales et le maintien d’un Etat de droit : « Vous ne risquez rien tant que vous respectez la loi », résume-t-il.
Mais justement : la loi n’est pas claire. Le principal parti d’opposition du pays, le Pheu Thai, pointe ainsi une contradiction entre les sections 7 et 61 du « Referendum Act ». Tandis que la première consacre le droit des individus à « exprimer et disséminer leurs opinions », la seconde sanctionne l’emploi d’un « langage vulgaire et grossier » par une peine maximale de dix ans d’emprisonnement. Ainsi le parti demande-t-il officiellement l’amendement du texte, rapporte le Bangkok Post dans un second article.
En revanche, le cadre déchu affirme ne pas en avoir fini avec l’USDP. Il souhaite convaincre le tiers des membres du comité central du parti afin d’organiser une « conférence d’urgence », qui permettra de déterminer si l’organisation de la « purge » se fonde bien sur des « raisons valables ». Cela pourrait lui permettre de réintégrer l’appareil du parti. Par ailleurs, Shwe Mann a réaffirmé son allégeance à l’armée birmane, le Tatmadaw, dont l’USDP est une émanation.
Asie du Sud
Aux sources de cet immobilisme : un manque de moyens, certes, mais surtout un manque de volonté, souligne Dawn. Alors que les attaques sont revendiquées par les branches locales d’Al-Qaida et de Daech, les autorités de Dacca nient leur présence sur le sol bangladais et préfèrent jeter l’opprobre sur le Bangladesh Nationalist Party, principal parti d’opposition, et sur son allié islamiste, le Jamaat-e-Islami. Tout cela fragilise « la tradition laïque et démocratique du Bangladesh indépendant », conclut Dawn.
Selon le quotidien indien India Today des membres de haut niveau du Congrès américain se sentiraient préocuppés par la décision du président.
Le parlementaire Brad Selman doute de l’efficacité d’un tel accord. L’assistance des Etats-Unis se serait révélée jusqu’ici inefficace, selon lui. Pire encore, il estime que le Pakistan utilise le terrorisme pour mener des attaques meurtrières en Inde.
Quatre dispositifs du même type devraient être encore placés dans les prochains jours. Au total, 45 murs de lasers devraient donc être déployés le long de la frontière du Penjab et du Cachemire.
En septembre 2015, le Pakistan s’était plaint au Conseil de sécurité de l’ONU à propos du projet indien qui manifestement vise à convertir ses murs de lasers en « frontière quasi-internationale ».
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don