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La nouvelle image des Nord-Coréens dans le cinéma de Séoul

Extrait du film "The Net" par le réalisateur sud-coréen Kum Ki-duk. (Source : Filmed in Ether)
Extrait du film "The Net" par le réalisateur sud-coréen Kum Ki-duk. (Source : Filmed in Ether)
Deux films récents à succès marquent un retour à une vision plus complexe et moins négative des Nord-Coréens dans les films sud-coréens. Et cela au diapason du rapprochement orchestré par le nouveau gouvernement du Sud né de la “Révolution des bougies” de l’hiver 2016, jusqu’à la lettre d’invitation de la part de Kim Jong-un donnée par sa soeur au président sud-coréen Moon Jae-in à l’ouverture des JO de Pyeongchang. Mais de quoi cette positivité retrouvée est-elle réellement le nom ? Et n’a-t-elle pas plusieurs visages changeants ?

Réactivité exceptionnelle

Comment les films peuvent-ils réagir aussi vite à une nouvelle orientation politique gouvernementale ? Rappelons d’abord un fait structurel : les scénarios des films sud-coréens ont toujours été très réactifs à l’actualité grâce à une organisation moins lourde et moins étalée dans le temps qu’en France. Si dans l’Hexagone, il faut plusieurs années avant de voir un film se concrétiser, faisant souvent de son actualité un vieux souvenir, les producteurs sud-coréens ont l’habitude de faire réécrire rapidement des scénarios qui s’accumulent dans les tiroirs depuis des années. Cette réactualisation en fonction des affaires publiques du moment, qui a une visée d’abord commerciale avant d’être politique, est possible non seulement par la vitesse de mise en chantier d’une production mais aussi par le peu d’égard octroyé, en général, aux scénaristes. Ces derniers laissent très vite leur progéniture entre les mains des divers opérateurs sur un film. C’est donc au prix d’une certaine impersonnalité des scénarios que s’opère cette réactivité presque en temps réel en fonction de l’actualité.
En dehors des relations Nord-Sud, citons aussi, pour exemple, l’affrontement récent par films interposés entre les gouvernements nippons et coréens au sujet des esclaves sexuelles de la Seconde Guerre mondiale. Plusieurs films ont vu le jour très rapidement autour de ce sujet. Il en a été de même avec le retour au pouvoir durant l’hiver 2016 de la génération issue des mouvements démocratiques des années 1980, plusieurs films dont deux gros succès récents ont célébré cette génération à point nommé. Notons, enfin, que cette réactivité n’est pas gratuite. Ces films ont un impact considérable sur la population ; souvent, plusieurs millions de spectateurs les ont vu en salle et d’autres millions de visionnages s’ajoutent ensuite via les VOD et les chaînes de télévision.

Idéologies et nationalismes

Qu’en est-il pour l’image des Nord-coréens au cinéma ? Des personnages nordistes sont apparus sous des habits neufs dans deux superproductions récentes et à succès : Confidential Assignment et Steel Rain. Mais soulignons au préalable qu’il s’agit là d’un retour d’une certaine image positive après une période de diabolisation qui correspond, à peu près, aux films sortis sous les gouvernements des derniers présidents conservateurs Lee Myung-bak et Park Geun-hye. A Séoul, les régimes dictatoriaux (1948-1988) ont imposé la réalisation de films anti-communistes où les Nord-Coréens ne pouvaient être représentés autrement que sous les atours de dangereux criminels, moralement dévoyés et atteints d’une bêtise congénitale. Les manuels scolaires jusqu’au début des années 1990 véhiculent l’idée d’une misère permanente et généralisée dans le pays.
Les gouvernements civils suivants ont cantonné l’anti-communisme à une censure plus sélective et indirecte. Dès lors, pendant plus de dix ans, une série de films ont effectué une relecture de la guerre civile en ré-humanisant les Nord-Coréens. Parmi eux, le plus notoire est South Korean Partisans (1990) de Chon Ji-hyung : en partant d’une histoire vraie mais restée taboue sous les dictatures, il re-politise le conflit en mettant en scène des partisans communistes combattants dans le sud du pays. Autre films marquants, To The Starry Island (1993) et Spring in My Hometown (1998) reprennent l’idée de désaccords politiques inter-coréens et acquièrent une grande renommée, même si leur performance au box-office reste modeste.
La fin de cette période correspond à des records d’entrées dans les salles obscures, notamment avec la sortie du célèbre film JSA de Park Chan-wook. En mettant en scène l’amitié illicite entre soldats du Sud et du Nord, par-delà les idéologies hors celle de la nation, il annonce l’inflexion nationaliste et ethnocentriste du deuxième gouvernement progressiste avant un retour en force des gouvernements conservateurs. Deux films qui ont connu un énorme succès marquent cette réorientation : Taegucki (2004) et Welcome to Dongmakeol (2005). Ces deux films continuent à humaniser les personnages nord-coréens mais sous la bannière du néo-nationalisme qui devient incontournable partout dans le pays. Les responsabilités de la guerre et de la division sont rejetées sur les puissances étrangères (États-Unis, Chine, URSS, Japon) ; les conflits socio-politiques inter-coréens sont minimisés au profit d’une unité nationale donnée comme intangible. Dans Taegucki, un invincible soldat, pour qui seule la famille compte, passe indifféremment des armées du Sud à celles du Nord. Dans Welcome To Dongmakeol, la famille devient village ancestral idéalisé où tour à tour Sudistes et Nordistes se retrouvent face à leurs racines communes.
Dès la reprise en main du pouvoir par des gouvernements conservateurs, l’idée d’une unité nationale du nord au sud de la DMZ disparaît. Des blockbusters diabolisent les personnages nord-coréens (misère permanente comprise) revenant ainsi à la période des films anti-communistes des dictatures. Into the Fire (2010) ouvre le feu en coupant tous dialogues entre Sudistes et Nordistes, en dépolitisant le conflit, en revenant à l’idée de Nord-Coréens sanguinaires et fous, et en valorisant l’héroïsme des soldats du Sud – ces derniers n’ont même plus besoin de l’intervention américaine pour gagner la guerre. Deux autres blockbusters à succès enfoncent le clou : Northern Limit Line (2015) sur des accrochages récents à la frontière maritime et Operation Chromite (2016) sur le débarquement d’Incheon en 1951, un hymne à la gloire du seul Mac Arthur et de l’armée sudiste.

Mort de Kim Jong-il et réhabilitation bancale de Nordistes dépolitisés

Ce faisant, au lendemain de la mort imprévue de Kim Jong-il en 2011, et donc d’une possibilité de réunification, certains scénarios, encore au diapason de l’actualité, ont semblé hésiter et attestent de remaniements de dernière minutes. The Front Line (2011), par exemple, commence dans la lignée des films manichéens conservateurs mais se termine par un étrange final où Sudistes et Nordistes semblent soudain avoir oublié pourquoi ils s’affrontaient. L’année 2013 voit plusieurs films hésitant de la même façon mais qui réintroduisent une dimension disparue depuis les années 1990 : la possibilité d’une manipulation des hommes de base, qu’ils soient nordistes ou sudistes, par leurs dirigeants respectifs. C’est le cas dans Berlin File où l’acteur Ha Jeong-woo joue un espion nordiste trahi par ses supérieurs. Les dirigeants sudistes et nordistes s’avèrent aussi pervers les uns que les autres, mais le film est tellement embrouillé dans son scénario remanié que le sens est noyé, au final, sous l’action spectaculaire.
A un autre niveau, Jiseul est un film indépendant sélectionné au festival de Sundance. Il relate pour la première fois à l’écran les massacres anti-communistes perpétrés par les armées sudistes et de l’ONU sur l’île de Jeju. Il met en lumière des dissensions entre soldats massacreurs et « gentilles » victimes. Mais s’il humanise les victimes de l’armée, il les dépolitise également, comme si l’innocence allait de pair avec le non engagement. La période d’atermoiement des scénarios se termine avec The Long Way Home (2015). Cette comédie bancale car remaniée (elle date probablement de l’époque antérieure) met en scène un tandem de soldat sudiste et nordiste (à la manière de Welcome to Dongmakeol ou JSA). Hésitant entre le manichéisme et l’humanisation, le film ne parvient pas à formuler de manière cohérente son point de vue sur les relations Nord-Sud.

Gouvernants et gouvernés chez Kim Ki-duk

A la veille de la « Révolution des bougies », le film qui ira le plus loin sera The Net (2016) de Kim Ki-duk. Malgré une distribution a minima – comme souvent pour les films du cinéaste –, il va réellement libérer la représentation des Nord-Coréens de l’après « Révolution des bougies », grâce à son scénario comme à l’image des Nordistes qu’il propose. Kim Ki-duk avait déjà abordé, en catimini, la question avec Poonsan (de Jun Jai-hong, en 2011) dont il avait rédigé le scénario à la limite du fantastique. Un messager sautait les barbelés de la DMZ pour porter des messages aux familles séparées du Nord et du Sud. Les autorités des deux côtés finissaient par l’éliminer. Avec The Net, Kim Ki-duk introduit clairement une distinction entre gouvernés et gouvernants de part et d’autre de la DMZ.
Son anti-héros est un pauvre pêcheur nordiste qui, par mégarde, traverse la frontière avec sa barque. Pris en charge par les services secrets sudistes, il est torturé, puis relâché et exploité pour la propagande anti-communiste car il doit être forcément « libéré » du régime nordiste. Le film incrimine clairement et comme rarement l’anti-communisme idéologique de certains Sudistes. Rappelons que toute activité jugée sympathisante envers le Nord est considérée comme un crime par la loi de sécurité nationale. Le pêcheur découvre alors, à la suite d’une prostituée, la misère psychologique et matérielle derrière les néons des supermarchés du Sud capitaliste. Il découvre aussi la peur revancharde des anti-communistes. Il obtient le droit de regagner le Nord, tout en affirmant sa fidélité à sa famille et au régime. Mais à son retour, il est à nouveau torturé par les autorités comme espion du Sud et traître. Il accepte tout pour pouvoir aider sa femme et sa fille mais finit par se faire volontairement abattre en refusant de renoncer à pêcher sur le fleuve qui sépare les deux Corées.
On retrouve ici la dépolitisation du nordiste, expliquée non par la liberté capitaliste mais par le contact de la répression des autorités nordistes. Et surtout, elle est dialectiquement mise en balance avec la condition des pauvres que le pêcheur a croisé en Corée du Sud. Cette vision n’évoque plus les puissances étrangères : elle renvoie dos à dos les dirigeants locaux et les États (instigateurs du « filet » évoqué dans le titre) au profit d’un pauvre pêcheur qui s’avère être doté d’une personnalité hors du commun. C’est là une version de l’humanisation vue précédemment mais sur une base « haute », une sorte d’humanité qui n’est pas le plus petit dénominateur commun comme dans de nombreux films jusqu’à maintenant. Le pêcheur fait même la morale aux officiers sudistes. Intègre et d’une franchise à toute épreuve, il annonce un autre type d’homme « futur » bien plus que le retour à un état originel ethnocentré symbolisé par le village de Dongmakeol, par exemple. Le dépassement que le pêcheur incarne lui donne conscience de son incompatibilité avec le monde qui l’entoure, au Sud comme au Nord, d’où son ultime provocation suicidaire et son exécution. Kim Ki-duk insiste dans le dernier plan pour ne donner aucune préférence aux deux pays : la petite fille du pêcheur qui étreint son ourson électronique rapporté du Sud par son père retourne chercher son vieil ourson nordiste et les serre tous deux contre elle en souriant.

Starification et solidarités étatiques Nord-Sud

Au lendemain de la chute du gouvernement conservateur des suites de la « Révolution des bougies », la version nationaliste et étatiste d’une coexistence pacifique reprend de la vigueur. Le blockbuster Confidential Assignment marque une étape importante par son scénario retoqué sur le modèle des tandems d’amis nordistes-sudistes, attribuant le rôle principal de militaire d’élite nord-coréen à la star Hyun Bin. L’histoire commence par des dissensions au sein des autorités nordistes : un trafic de faux billets est malencontreusement découvert par un couple d’officiers intègres ; la femme est tuée, l’homme (Hyun Bin), laissé pour mort, est alors envoyé à la recherche des corrompus et de sa vengeance personnelle. Valorisé par son physique de play-boy asiatique, le personnage du Nordiste ne semble pas avoir de position critique vis-à-vis du régime dictatorial. Même si certains, en haut lieu, sont de toute évidence corrompus (et s’opposent même à un vieil officier supérieur stalinien bardé de décorations qui sympathise avec la douleur et le sentiment de vengeance du héros), la restauration de l’État est sa priorité. Le final souligne ce respect des institutions nordistes quand on voit le héros, sa mission accomplie, retourner tranquillement au Nord et y accueillir le policier sudiste – un agent de l’État comme lui – qui est devenu son ami.
L’entente cordiale est manifeste dans un respect des Etats en place et du statu quo politique et social. A la différence du film de Kim Ki-duk et de sa recherche d’hommes du dépassement, l’humanisation des nordistes se fait de manière dépolitisée et passéiste en écho à la communauté originelle ethnocentrée coréenne. Le Nordiste est beau, gentil, larmoyant, plein d’attentions pour la veuve et l’orphelin ; il est un futur gendre idéal. La seule nouveauté dans ce schéma est de faire de lui un militaire et un fonctionnaire d’élite invincible, et de portraitiser un fonctionnaire sudiste en homme bon enfant – loin des terribles contre-espions anti-communistes du passé – presque admiratif devant les qualités humaines et professionnelles du Nordiste. Le message va être réitérer quelques mois plus tard dans le blockbuster Steel Rain.
Peu de temps après la sortie à succès (8 millions d’entrées) de Confidential Assignment, les élections sud-coréennes anticipées se sont retrouvées sous la pression d’un regain d’animosité entre les États-Unis et la Corée du Nord autour de la question des essais nucléaires. Si les shows télévisés se sont succédé sur cette question, beaucoup plus en Occident qu’en Corée du Sud d’ailleurs, il est vite apparu que l’enjeu véritable des États impliqués était d’endiguer le mouvement populaire démocratique de la « Révolution des bougies » sous un flot de menaces pourtant peu convaincantes pour des Sud-Coréens habitués à ces joutes venues des hautes sphères. Chiens qui aboient ne mordent pas. Le scénario de Steel Rain va pourtant être adapté pour faire écho à la situation tout en réitérant la nouvelle optique mise en place par Confidential Assignment, anticipant ainsi de peu la réouverture du dialogue entre le Sud et le Nord.
Là aussi, un espion nordiste joué par une star (Jung Woo-sung) se lie avec un fonctionnaire du Sud. En préparation de sa future sympathie pour le Nordiste, le fonctionnaire expose clairement, dans une scène, la vision de la gauche nationaliste sud-coréenne : les responsabilités de la division et de la guerre fratricide sont rejetées sur les étrangers et leurs idéologies ; ces mêmes étrangers menaçant toujours de contrôler la Corée toute entière si une entente inter-coréenne n’intervenait pas rapidement. Dans les faits, si le rôle de la guerre froide est indéniable, cette position permet, sous la bannière de l’unité traditionnelle, de passer sous silence des dynamiques et dissensions locales elles aussi indéniables : l’émergence d’une bourgeoisie coréenne ouverte à l’international, la militarisation nationaliste de la gauche coréenne, et en particulier, la série de massacres perpétrés par la première dictature sudiste dès 1948.
Là aussi, l’humanisation du Nordiste s’opère sur l’étalon de la communauté ancestrale : les deux compères mangent les mêmes nouilles, ils prennent soins de la veuve et de l’orphelin, ils ont de surcroît la même langue puisqu’ils ont le même prénom. Ces aspects, plutôt simplistes, déjà vus depuis au moins Welcome to Dongmakeol passent relativement vite pour laisser un nouveau message complémentaire s’exprimer pleinement : car les deux compères n’ont rien moins, pour mission, que de sauver le numéro un du Nord qui a été victime d’un coup d’État manigancé par des militaires favorables à la guerre avec le Sud. Pourquoi des Sudistes en viendraient à protéger le numéro un nordiste (son identité est soigneusement escamotée afin d’en faire un symbole plus qu’une personnalité véritable) ? La réponse est simple et compliquée à la fois car sous sa simplicité, elle réoriente les relations Nord-Sud : le but est de rétablir la coexistence pacifique entre les deux États, affirme le haut fonctionnaire sudiste. Il n’est donc plus question de réunification des peuples (forcée ou accidentelle comme dans le film) mais d’entente au niveau des gouvernements et des institutions étatiques.
Il faut ici noter que les militaires du Sud sont tenus à l’écart (dans Confidential Assignment, il s’agissait d’un simple policier ; dans Steel Rain, c’est un fonctionnaire des affaires étrangères), longtemps tenus depuis les dictatures comme des fers de lance de la tendance belliqueuse sudiste. Au final, il s’agit d’une reconnaissance et d’une légitimation du Nord, mais aussi du Sud. Le protecteur américain apparaît dans le film de manière consultative et menaçante pour la paix inter-coréenne sous les traits de l’ambassadeur et de pilotes de bombardiers fonçant sur Pyongyang. Il est tenu à distance et ses pilotes obtempéreront à la décision du Sud de se limiter à une frappe « chirurgicale » éliminant les « mauvais » dirigeants nordistes.
L’image des Nord-Coréens dans le cinéma du Sud n’est pas un long fleuve tranquille. L’opposition entre la vision conservatrice et sa diabolisation des Nordistes d’une part, et une vision plus positive issue des gouvernements progressistes d’autre part, ne suffit pas à cerner son évolution. L’image positive des Nord-Coréens n’est pas monolithique ni sans évolution. Après de courtes années 1990 qui osaient donner une image politisée des Nordistes, la tendance a été à la dépolitisation de ces derniers comme une excuse réhabilitatrice de leur attitude pendant la guerre et sous la dictature actuelle. Cette tendance reste dans l’anti-communisme en niant tout choix politique de la part des Nordistes – a contrario, The Net introduit une scène rare où un jeune officier sudiste demande à son chef de respecter le choix politique du pêcheur nordiste. Cette dépolitisation a été corollaire à une humanisation des Nordistes mais dans une direction (largement dominante malgré The Net qui est resté confidentiel), celle d’un retour passéiste à la communauté idéale originelle des Coréens. Les dernières variations de la tendance positive autour de deux gros succès de box-office, cherchent à unifier les visions nationalistes conservatrice et de gauche autour des valeurs étatiques, au risque calculé de fermer les yeux sur le système dictatorial et de faire passer la réunification par le « bas », par les peuples, au second plan.

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A propos de l'auteur
Réalisateur, Antoine Coppola enseigne le cinéma comme maître de conférences à l'Université Sungkyunkwan de Séoul. Il a aussi longtemps enseigné les cinémas d'Asie à l'université d'Aix-Marseille tout en étant consultant et délégué pour la Corée à la Semaine Internationale de la Critique du festival de Cannes et au San Sebastian Film Festival (2001-2006). Il a été programmateur au festival de Jeonju (Corée du Sud) et il collabore encore souvent avec des cinéastes, producteurs ou festivals d'Asie.