Chine : d'Arles à Shanghai, l'irrésistible ascension de la photographie (2/2)
Contexte
Comme dans bien des domaines, c’est une histoire accélérée et amplifiée que vit le huitième art dans une Chine boulimique d’innovation et d’images. En 40 ans, la photographie, ou plutôt, les photographes ont pris leur distance avec l’imagerie de propagande, ont plongé dans la passion documentaire, la photographie conceptuelle ou plasticienne et ont enrichi la pratique de leurs désirs de réalité ou au contraire, d’expression subjective. Mais cela ne fait qu’une dizaine d’années que la photographie incarnée par les gens qui la pratiquent et la promeuvent s’est constituée en un réseau national. Un réseau dont l’influence s’étend au-delà du pays, venant peu à peu contrebalancer à la fois l’idée occidentale selon laquelle la photographie chinoise ne se voit que dans les foires européennes et américaines, et l’idée plus chinoise qu’elle est l’apanage de l’austère China Photographers Association.
La constellation Jimei X Arles
« Le festival a attiré 60 000 personnes depuis son ouverture en novembre ! Pour nous c’est un tournant pour le festival qui est encore jeune mais bénéficie de l’expérience et du savoir-faire de deux institutions de référence en Occident et en Chine. 40 expositions, 250 artistes, 25 commissaires, ça a été beaucoup de travail ! En termes de contenu artistique, de scénographie, de fréquentation et de visibilité, c’est un bilan très positif. »
Shanghai, hub bouillonnant
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