Mer de Chine : Pékin continue de militariser les îles Paracels
![De nouvelles images satellites révélées par l'Asia Maritime Transparency Initiative (AMTI) du think tank américain Center for Strategic and International Studies (CSIS), montrent la poldérisation et la militarisation de l'ïle Woddy contrôlée par la Chine dans l'archipel des Parcels en mer de Chine du Sud entre le 14 décembre 2014 et le 28 janvier 2017. (Copie d'écran dusite de l'AMTI)](https://asialyst.com/fr/wp-content/uploads/2017/02/mer-de-chine-du-sud-paracels-militaire.jpg)
Ces révélations tombent en pleine incertitude sur la paix en mer de Chine du Sud. Hier mercredi 8 février, Wang Yi, le chef de la diplomatie chinoise, a mis en garde l’administration Trump contre un éventuel conflit sino-américain en Asie-Pacifique (voir notre article). Une réponse aux prévisions belliqueuses de Stephen Bannon, le très controversé et omniprésent conseiller stratégique du président américain. Pour Bannon, pas de doute, il y aura bien une « guerre en mer de Chine méridionale » entre la Chine et les États-Unis, selon des propos rapportés par The Diplomat.
Cependant, Donald Trump continue de souffler le chaud et le froid. Après le froid – mettre la « politique d’une seule Chine » dans la négociation commerciale puis ne pas souhaiter une bonne année du coq aux Chinois -, voici le chaud. Onze jours après le réveillon du Nouvel an lunaire, le président a enfin envoyé une lettre à son homologue Xi Jinping pour souhaiter « une année du Coq prospère » aux Chinois, rapporte le Washington Post. Il a également promis de développer une « relation constructive » qui profite à la fois aux Etats-Unis et à la Chine. Ce qui rappelle les éléments de langage du coup de fil de Xi à Trump une semaine après son élection.
Pour Wang Yiwei, expert des relations sino-américaines à l’Université du Peuple à Pékin, le président Trump « sait que la Chine est très importante, à tel point qu’il ne sait pas encore comment interagir avec elle ». Malgré le retard, la lettre de vœux est tout de même considérée comme un « signe de bonne volonté » par le Global Times. Le quotidien officiel souligne le « caractère unique de la relation sino-américaine », en dépit d’un « manque de confiance stratégique ». Tout est dit.
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