En 2017, Taïwan sera-t-elle la victime de Trump ?
Le « principe d’une seule Chine » étend à l’échelle diplomatique les postulats du « consensus de 1992 », qui est réservé aux relations sino-taïwanaises. Il implique donc la reconnaissance par un État tiers que l’île de Taïwan et le continent chinois font partie d’une seule et même Chine. Ce principe est considéré par Pékin comme un pré-requis à l’établissement de relations diplomatiques avec un autre pays. Ainsi, l’État qui souhaite échanger des ambassadeurs avec Pékin s’engage à reconnaître la souveraineté des autorités continentales sur Taïwan, et donc à ne pas reconnaître les autorités de Taipei. Car en vertu de ce principe, il ne peut exister qu’un seul gouvernement légitimement représentatif de la nation chinoise dont la population de Taïwan est partie intégrante. C’est sur ce point que la République populaire de Chine attaque Donald Trump.
Trump a déjà rompu avec la « politique d’une seule Chine »
Trump peut-il retourner la situation contre Taïwan ?
Trump pointe du doigt une situation ubuesque
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don