Chine "légitime" près des Diaoyu/Senkaku, moine thaïlandais "innocent" et candidature nucléaire indienne
Asie du Nord-Est
Hier, le secrétaire général du gouvernement nippon indiquait que les actions de la Chine sur un territoire légalement et historiquement japonais étaient « préocuppantes » et ne faisaient que faire « monter les tensions » en mer de Chine de l’Est. A l’inverse, rapporte le China Daily, la Chine estime que ce sont les Japonais qui font monter les tensions, et ce depuis que Tokyo a « nationalisé illégalement » les îles « chinoises Diaoyu » en septembre 2012.
L’incident s’est produit aux alentours de 0h00 dans la nuit du 8 au 9 juin. Dès 2 heures du matin, Chang Yonghua, l’ambassadeur de Chine à Tokyo, s’est vu convoqué par le vice-ministre japonais des Affaires étrangères pour lui exprimer de » sérieuses inquiétudes » au vu du comportement de la Chine, rappelle le New York Times.
Pour faire pression sur la Chine, 4 bateaux et 24 équipes de police ont été placés en haute-mer, près de l’embouchure de la rivière Han, entre les deux Corées. C’est la première opération de ce type depuis la guerre de Corée, lorsque cette zone a été déclarée no man’s land , par l’accord d’armistice.
Le site coréen Hankyoreh déplore, quant à lui, l’incapacité de Séoul et Pyongyang à se coordonner sur cette question de la pêche illégale chinoise près deleurs côtes. La pêche au filet pratiquée par les chalutiers chinois au nord de la péninsule est un sérieux problème car elle décime le nombre de crabes bleus. Dans le cadre de cette nouvelle mission, les patrouilles sud-coréennes sont suceptibles de faire face à l’artillerie nord-coréenne. Ainsi, lorsque les bateaux de pêche entendent les patrouilles arriver, ils fuient dans les eaux appartenant à la Corée du Nord. Le risque de confrontation avec des garde-côte nord-coréen limite fortement la lutte contre la pêche illégale. Un accord pour des « contrôles plus stricts » avait pourtant été signé en 2004, sans grand succès.
Lire notre article sur la répression qui touche les avocats en Chine : « Comment peut-on être avocat en Chine?« .
Asie du Sud-Est
Le moine devrait néanmoins s’exprimer plus tard en public, alors qu’il était absent, hier jeudi 9 juin, lors de la conférence de presse. Il a été brièvement vu sur une voiturette de golf. Officiellement, il souffrirait du cœur et ne pourrait donc pas s’adresser directement aux médias. C’est donc son avocat qui a assuré sa défense. « Les récents problèmes et la mauvaise publicité faite au temple sont des tentatives de déstabiliser le moine, a dénoncé l’avocat. De plus, les affaires du temple étaient dirigées par sa fondation, et le moine n’a rien à faire avec cela. » La défense poursuit en affirmant que le moine ne faisait que mettre le temple à disposition des tigres, ajoutant que les animaux étaient supervisés par le vétérinaire du temple, Somchai Wisetmongkolchai.
Début juin, un scandale de maltraitance et de trafic illégal de tigres secouait ce temple très prisé des touristes venant en Thaïlande. Plus de 137 fauves drogués, mais surtout les carcasses d’une quarantaine de bébés tigres morts avaient été retrouvés dans un congélateur du temple.
Jusqu’ici, huit débris ont été retrouvés. En juillet 2015, une aile de deux mètres de long était récupérée aux environs de la Réunion, représentant l’une des premières preuves que le MH370 s’était bel et bien abîmé en mer. Depuis, deux débris ont été retrouvés au Mozambique, et l’Australie a indiqué qu’ils étaient « certainement issus du MH370 ». The Star rappelle que 105 00 km carrés ont été fouillés sur les 120 000 km carrés de la zone de recherche, dans l’Océan Indien.
Le boeing 777 de la Malaysia Airlines avait mystérieusement disparu le 8 mars 2014. Il devait relier Kuala Lumpur à Pékin avec 239 personnes à bord. Le flou entoure encore les raisons de cette disparition.
L’opposition et les organisations des droits de l’homme ont fortement critiqué cette nouvelle loi et craignent qu’elle donne les pleins pouvoirs à Najib Razak, rapporte le Straits Times ce vendredi 10 juin. Le journal précise que la loi n’a pas encore reçue l’assentiment royal, mais ce dernier a 30 jours pour le faire. Vendredi 10 juin, l’Institut pour la démocratie et les affaires économiques a critiqué l’attitude du gouvernement. Le think thank indépendant a assuré que l’on se souviendra de cette loi comme d’un « des chapitres les plus sombres et sinistres » de l’histoire de la Malaisie.
Asie du Sud
Seulement le First Post expose plusieurs arguments en faveur de l’Inde. Pour le journal indien, le régime nucléaire international en place depuis 50 ans est marqué par l’hypocrisie. La France, rappelle le site indien, a adhéré au NSG en 1975 alors qu’elle n’a signé le NPT qu’en 1992. Il n’y a pas eu un seul contrôle quand la Chine a annoncé en 2010 la vente de deux nouveaux réacteurs nucléaires au Pakistan, un pays non membre, malgré les promesses de Pékin lors de son adhésion en 2004. De plus, l’Inde, en tant que pays non membre, a « davantage respecté les règles de non prolifération que certains pays membres.
Quoi qu’il en soit, l’entrée de l’Inde au NSG est improbable, non pas parce que Dehli ne s’est pas ajustée aux normes de non-prolifération mais parce que cela mettrait un frein aux plans géopolitiques de Pékin, qui espère l’adhésion du Pakistan. Un pays qui a vendu des armes à Pyongyang et à Tripoli, ne manque pas de rappeler Firstpost. La seule option envisageable pour l’Inde, est donc de créer un marché parallèle en développant sa propre industrie nucléaire et faire monter les exportations. Le pays a, après tout, des années d’expérience dans la construction de réacteurs à eau lourde pressurisée. Ces derniers sont également moins chers que les autres conceptions commerciales sur le marché international. Les réacteurs nucléaires indiens seraient donc une excellente option pour les pays moins développés. C’est aussi pourquoi New Delhi considère que le NSG a tout intérêt à l’accepter dans son cercle.
Le ministre pakistanais de l’Intérieur, Chaudhry Nisar Ali Khan, a ainsi déclaré que son pays n’accepterait des expulsés qu’en accord avec sa loi, avant de dénoncer l’attitude française jugée « inappropriée ». Le Pakistan, a ajouté le ministre, ne cèdera sous aucune menace. Selon lui, la France doit suivre la procédure sous peine d’un renvoi in fine de Muhammed Mansha à Paris.
Plusieurs attaques visant des minorités, des blogueurs, des intellectuels ou encore des étrangers ont eu lieu ces derniers mois dans le pays, rappelle le quotidien The Hindu.. Mardi 7 juin, un prêtre mourrait, attaqué par des personnes suspectées d’être affiliée à l’Etat islamique, affirme le journal indien. Dimanche 5 juin, c’est un homme d’affaires chrétien qui a été tué à la machette, lui aussi, près d’une église. Quelques heures plus tôt, des extrémistes religieux tuaient par balle la femme d’un agent de l’antiterrorisme, précise The Hindu avant de recenser les différentes attaques qui ont eu lieu ces derniers mois. L’Etat Islamique et Al-Qaïda dans la péninsule indienne ont revendiqué certaines de ces attaques, alors que dans le même temps le gouvernement bangladais niait leur présence sur leur territoire.
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