Revue de presse Chine - 10 juin 2016

Chine : la présence "légitime" de la frégate chinoise près des îles Diaoyu/Senkaku

Pékin affirme toujours que ces îlots disputés avec le Japon font partie de son territoire. Copie d'écran du South China Daily, le 10 juin 2016.
Pékin affirme toujours que ces îlots disputés avec le Japon font partie de son territoire. Copie d'écran du South China Daily, le 10 juin 2016.
China Daily – La tension sino-japonaise autour de l’archipel des Diaoyu/Senkaku va-t-elle reprendre ? Cela faisait longtemps que le China Daily n’avait pas mis un point d’honneur à prouver que ces îles administrées par le Japon sont la propriété de la Chine. Hier jeudi 9 juin, un navire de guerre chinois a été aperçu au larges des côtes de l’archipel, revendiqué à la fois par la Chine, le Japon et Taïwan. Ce qui avait provoqué l’ire de Tokyo. Aujjourd’hui, le ministère chinois de la Défense réfute les protestations du Japon, et défend ses droit d’envoyer des vaisseaux dans la zone. « Les îles Diaoyu ainsi que celles aux alentours sont une partie inhérente du territoire de la Chine. La navigation de bateaux de guerre chinois sur des eaux qui sont sous sa propre juridiction est donc raisonnable et légitime », annonce le ministère sur son compte microblog Weibo, le Twitter chinois.

Hier, le secrétaire général du gouvernement nippon indiquait que les actions de la Chine sur un territoire légalement et historiquement japonais étaient « préocuppantes » et ne faisaient que faire « monter les tensions » en mer de Chine de l’Est. A l’inverse, rapporte le China Daily, la Chine estime que ce sont les Japonais qui font monter les tensions, et ce depuis que Tokyo a « nationalisé illégalement » les îles « chinoises Diaoyu » en septembre 2012.

L’incident s’est produit aux alentours de 0h00 dans la nuit du 8 au 9 juin. Dès 2 heures du matin, Chang Yonghua, l’ambassadeur de Chine à Tokyo, s’est vu convoqué par le vice-ministre japonais des Affaires étrangères pour lui exprimer de  » sérieuses inquiétudes » au vu du comportement de la Chine, rappelle le New York Times.

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