Silence brisé en Chine sur la Révolution culturelle, Aung San Suu Kyi et Elections en Inde
Asie du Nord-Est
Mais le message du Parti a aussi été communiqué en anglais via un éditorial du Global Times, qui tient à rappeler que la société chinoise fait bloc et « rejette fermement » la Révolution culturelle. Il y a 50 ans, le président Mao lançait officiellement la jeunesse contre les « révisionnistes » par la circulaire du 16 mai 1966. Cette « décennie de chaos [1966-1976] fut un désastre », souligne d’emblée le quotidien officiel qui concède qu’il est bien « normal que la population en parle », notamment sur Internet. Mais, insiste le Global Times, ces discussions ne reflètent aucun « clivage » dans la société chinoise.
Les deux organes de presse officielle s’inscrivent dans la bonne tradition du Parti depuis 35 ans. En 1981, le PC chinois condamnait par une résolution historique la Révolution culturelle. Mais pas question d’ouvrir un débat dans toute la société. A l’instar du Quotidien du Peuple, le Global Times ne s’écarte toujours pas de la ligne, en affirmant que le peuple s’est ainsi « concentré sur la construction économique du pays », que les objectifs « partagés par la société » ont provoqué un « élan vers le progrès », et que les « leçons » de la Révolution culturelle ont immunisé la nation contre les conflits internes.
Depuis le début l’année, le silence n’a pas été total en Chine, rappelle de son côté le New York Times. De nombreux journaux et sites internets « libéraux » chinois ont publié des éditoriaux demandant une plus grande réflexion sur la Révolution culturelle, afin de regarder en face les blessures du passé. D’autres, plus nostalgiques comme les sites de l’extrême-gauche « néo-maoïste », ont revendiqué une « Révolution culturelle 2.0 ». Mais semble-t-il, aux yeux du président Xi Jinping, l’important pour souder la population derrière lui, est de continuer à préserver l’image de Mao Zedong et d’attenuer son rôle, pourtant central, dans la Révolution cuturelle. Sans quoi la légitimité du Parti volerait en éclat.
Ce nouvel exercice intervient en pleine escalade des tensions entre les deux Corées. Le mois dernier, Pyongyang a procédé à plusieurs tests de missiles dont un tiré depuis un sous-marin.
Selon le haut-fonctionnaire sud-coréen, il ne s’agit pas d’une mesure destinée à se joindre au bouclier antimissile (THAAD) des Etats-Unis. La Chine et la Russie avaient fait part de leur opposition au bouclier américain : le ministre russe Sergueï Lavrov avait même accusé les Etats-Unis d’utiliser les menaces nord-coréennes comme un prétexte pour déployer un bouclier « global », contre les intérêts de Moscou.
Asie du Sud-Est
Sous couvert d’anonymat, des officiels américains ont confié à l’agence de presse Reuters, qu’Aung San Suu Kyise était en faveur d’un prolongement des sanctions si celles-ci étaient modifiées. En effet, la leader de la LND entend maintenir la pression sur les institutions, où les militaires birmans gardent des positions. Néanmoins, à ses yeux, il semble que les barrières commerciales doivent être correctement ciblées afin de ne pas perturber l’économie générale du pays.
D’après l’International Emergency Powers Act, qui confère au président américain le pouvoir de réglementer le commerce international en cas d’urgence, les sanctions doivent prendre fin le 20 mai prochain. Mais elles peuvent être prolongées chaque année.
Hier, lundi 16 mai, les autorités policières thaïlandaises ont annoncé que tous les rassemblements politiques de plus de 4 personnes étaient interdits et qu’elles contacteraient l’armée pour encadrer rassemblement de dimanche. Selon une loi qui vient d’être votée, les manifestants doivent prévenir la police s’ils souhaitent se rassembler, ce qu’ils n’ont pas fait, a indiqué un colonel du poste de police de Chanasongkram. En 2015, pour le permier anniversaire du Coup d’Etat, une manifestation avait déjà été organisée par le mouvement Nouvelle Démocratie, qui avait accusé la police d’user d’une « force excessive ».
Asie du Sud
Malgré ce scrutin, le BJP, parti de Narendra Modi et allié de Jayalalithaa, devrait toutefois tirer son épingle du jeu dans ces élections locales. Toujours selon plusieurs sondages, le Front démocratique de gauche l’emporterait au Kerala sur le Front démocratique uni allié au parti du Congrès et à Assam, le BJP gagnerait le scrutin malgré un fort électorat musulman.
Une commission judiciaire est prévue pour mener l’enquête. Tandis que l’opposition voudrait conclure en priorité les affaires concernant la famille de Sharif, le Premier ministre insiste pour que l’examen se porte sur tous les suspects de façon simultanée. Il espère ainsi, que certains de ses opposants soient révélés coupables avant lui, analyse Dawn. Sharif se dit victime d’un complot de l’opposition, qui tenterait de mettre le gouvernement en porte-à-faux pour empêcher le pays de se développer. Il est vrai que les « Panama Papers » gèlent le bon déroulement des affaires gouvernementales, conclut ironiquement le quotidien pakistanais.
L’assassinat de Rajshahi avait été rapidement revendiqué par l’Etat Islamique, qui accusait le professeur d’« appel à l’athéisme ». Le groupe terroriste n’est pas le seul à participer à cette série de crimes. Le mois dernier, la branche d’Al Qaida dans le sous-continent indien a revendiqué l’assassinat de deux défenseurs des droits LGBT.
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