Mer de Chine du Sud, Népal un an après le séisme et députés birmans
Asie du Nord-Est
Le récif de Scarborough est revendiqué par Pékin, Manille et Taipei. L’accéleration des projets chinois intervient après le rapprochement des armées américaines et philippines. La Chine place aussi ses pions à quelques semaines de l’arbitrage de la Cour de la Haye sur ses revendications globales en mer de Chine du Sud. Le Tribunal international a été saisi par les Philippines pour contester la légalité de la revendication chinoise. Le jugement risque de se porter en défaveur de Pékin. Lire notre revue de presse du 20 avril dernier.
Selon le Mainichi Shimbun, la municipalité n’aurait pas fait d’effort pour informer ses résidents sur les centres, de peur de surcharger les établissements. Par ailleurs, des résidents se sont vu refuser leurs demandes pour cause de manque de personnel ou de place. Les officiels de la municipalité de Kuamamoto expliquent que les organisations chargées de s’occuper des personnes évacuées n’étaient pas encore en mesure de les prendre en charge.
Par ailleurs, ce samedi 22 avril, Pyongyang a lancé un missile depuis un sous-marin, un test annoncé comme un « succès » par le régime de Kim Jong-un. Pour les experts militaires sud-coréens cités par le Korea Times, il s’agirait d’un vrai « progrès » de la Corée du Nord, qui pourrait être bientôt opérationnelle sur cette technologie de missiles balistique mer-sol (SLBM).
Asie du Sud
Ce n’est pas l’avis du Himalayan Times. Pour le journal népalais, aucun effort n’a été fait de la part du gouvernement, alors que les experts soulignent que des tremblements de terre bien plus conséquents pourraient toucher la zone himalayenne dans les prochaines années. Or aucune mesure n’a été prise pour faire face à un nouveau séisme, et les habitants reconstruisent leur maison sans l’aide du gouvernement, dénonce le Himalayan Times.
Le député pakistanais met en garde : si la commission d’enquête créée par le Premier ministre sur les Panama Papers n’a pas de « cadre de référence précis, et si une équipe d’experts judiciaires internationaux n’est pas mobilisée, le PTI continuera ses manifestations.
Asie du Sud-Est
Un processus handicapant lorsqu’un député doit agir rapidement dans sa circonscription à la demande de ses électeurs, indique le quotidien. En outre, la LND contraint ses parlementaires à vivre ensemble, lors des sessions, à la Nay Pyi Taw City Development Committee guesthouse, quand bien même ils disposeraient de leur propre logement dans la capitale. Ils assistent alors à des « programmes d’entraînement » qui les obligent parfois à passer des examens.
Le Myanmar Times avance deux explications. Officiellement, il s’agit d’encadrer les députés du parti qui, pour la plupart, ne disposent pas d’expérience parlementaire. Le « système [de contrôle] centralisé » doit ainsi assurer « la perfection de leur travail », selon Khin San Hlaing, l’une des huit pontes siégeant au « comité d’examen ». Officieusement, l’objectif serait plutôt d’éviter tout risque de conflit avec l’USDP des militaires. Mais maintenant que le nouveau gouvernement du président Htin Kyaw a officiellement succédé à celui de Thein Sein, ces « lois d’airain » devraient être progressivement levées, indiquent les cadres supérieurs de la LND – et espèrent les parlementaires. Pour l’instant, il n’y a aucun signe d’assouplissement…
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