Japon : La sécurité alimentaire est-elle assurée à Tokyo ?
ENTRETIEN
Janick Magne vit à Tokyo depuis fin 1978 où elle enseigne à partir de 1983. Titulaire de l’université Kyoritsu depuis 1991, passionnée de pédagogie, elle se met alors au service du FLE (enseignement du français langue étrangère) à travers de multiples activités : théâtre, radio, télévision (elle collabore régulièrement aux cours de français de la NHK depuis une quinzaine d’années), rédaction de manuels reconnus. Très active depuis longtemps dans le mouvement associatif au Japon, elle s’engage en politique à Europe Ecologie-Les Verts (EELV) suite aux tragiques événements de 2011 et témoigne inlassablement sur la situation à Fukushima par ses enquêtes, photos, interviews de victimes et de réfugiés, déplacements fréquents dans toute la région et en zone interdite, expos et conférences. Ses photos de Fukushima voyagent à travers l’Europe. En 2014, elle est élue conseillère consulaire des Français du Japon avec la liste Solidaires au Japon en 2014.
Outre les problématiques liées à la radioactivité, les produits nippons s’illustrent par une utilisation record de pesticides à l’hectare dans le monde (soit 2,5 fois plus qu’en France, selon l’OCDE), ainsi qu’une utilisation outrancière de produits chimiques dans l’eau du robinet. Pourtant, le Japon continue de jouir d’une excellente réputation à l’étranger en matière de sécurité, notamment face aux scandales sanitaires de son concurrent chinois. Dans un entretien à Tokyo avec Agnès Redon, Janick Magne appelle à davantage de transparence sur les conditions sanitaires du pays.
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