Les Chinois et la voiture électrique : une révolution artificielle ?
Contexte
Le problème des voitures « propres », c’est qu’elle peuvent aussi salir l’environnement. Ce sera l’un des enjeux du boom de l’électrique en Chine. En achetant une Prius de Toyota ou une Model S de Tesla, les consommateurs chinois et du monde entier, armés de bonnes intentions écologiques, provoquent indirectement des pluies toxiques au graphite en Chine. Car le graphite est le composant chimique majeur des batteries pour véhicules électriques (et aussi pour les Iphones). Un composant essentiellement extrait dans les mines chinoises où la pollution au graphite a contaminé l’eau et l’air, a endommagé les cultures et mis gravement en danger la santé publique. Si bien que le gouvernement de Pékin a fermé des dizaines de mines de graphite dans le pays, dont 55 rien qu’au Shandong, province du Nord-Est qui contrôle à elle seule 10% de la production mondiale. Ces mesures interviennent alors même que la demande globale est en plein boom.
Un prix à l’achat divisé par trois

La liberté de circuler, clé du succès
Des aides réservées aux marques chinoises ou aux co-entreprises
Le problème du rechargement
La transition vers l’électrique, une suite logique ?
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