Chine : l’essor de l’agriculture biologique
Contexte
Quel est le lien entre l’agriculture traditionnelle chinoise, encore pratiquée dans certaines campagnes, et l’agriculture biologique telle qu’on l’entend aujourd’hui ? Dans un ouvrage publié en 1911, Farmers of Forty Centuries or Permanent Agriculture in China, Korea and Japan, le chercheur Franklin H. King nous permet de comprendre les similitudes entre ces deux types d’activités agricoles.
Au cours du siècle dernier, l’agriculture dite traditionnelle s’est vue écartée des usages pour laisser la place à une agriculture intensive, notamment pour éradiquer la famine née du « Grand bond en avant ». Cette campagne lancée par Mao de 1958 au début de 1960 devait permettre l’industrialisation rapide du pays, notamment la production sidérurgique. Les moyens mis en place, particulièrement la collectivisation des terres agricoles, ont été dévastateurs. Les experts estiment le bilan de la famine de 30 à 45 millions de morts.
L’arrivée au pouvoir de Deng Xiaoping en 1978 a profondément changé la Chine rurale et agricole de Mao. Ce faisant, cette nouvelle Chine a suivi un modèle de développement que les acteurs politiques de la fin des années 1970 appellent eux-mêmes « Polluer d’abord, contrôler ensuite » (Xian wuran, hou zhili, 先污染,后治理). C’est le point d’inflexion qui voit à la fois le PIB par habitant augmenter et la pollution s’accélérer.
En contrepartie, le PC chinois doit dorénavant faire face aux dommages écologiques collatéraux considérables, qui résultent de cette trentaine d’années de laisser-faire environnemental.
Labélisation
Diversification
Implantation
Distribution
Consommation
Le bio, un remède aux maux de l’agriculture ?
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