

Votre média sur l'Asie
En Birmanie, deux journalistes de Reuters viennent d'être condamnés à sept ans de prison, pour divulgation de secrets officiels sur les exactions de l'armée contre les Rohingyas. Mais la stratégie de dénonciation rageuse des manquements de la jeune démocratie birmane est-elle vraiment efficace ?
En Birmanie, l’aide humanitaire doit faire face à de nouvelles menaces. Si dans les années 2000, l'expansion était de mise, l'espace humanitaire a successivement été soumis à la pression des militaires puis, plus récemment, du gouvernement civil d'Aung San Suu Kyi.
Depuis 2011 et la rupture du cessez-le-feu dans l'État Kachin, au nord-est de la Birmanie, la situation est de plus en plus préoccupante. Quant aux espoirs placés dans le gouvernement d’Aung San Suu Kyi pour rétablir la paix, ils se sont évanouis.
Dans son discours télévisé, Aung San Suu Kyi a enfin brisé le silence sur la crise des Rohingyas, mais sans évoquer le fond du problème.
Le gouvernement de Rangoon a officialisé les résultats du recensement de 2014 qui donne un juste aperçu de la composition religieuse de la Birmanie.
Les violences du 9 octobre en Birmanie s’expliquent moins par la radicalisation de certains Rohingya que par la violation des droits de l’homme.