Manga à la française : les talents de demain sont à l'EIMA de Toulouse
Contexte
Si le futur grand mangaka français est peut-être sur les bancs de l’EIMA, il exercera métier dans lequel il reste difficile de percer en tant qu’occidental. Ce qui n’empêche pas certains dessinateurs de tirer leur épingle du jeu comme le Français Tony Valente (à l’écoute dans le reportage, NDLR), premier auteur de manga français à être publié au Japon. C’était en 2013 avec l’album Radiant dont le nouveau tome sort d’ici la fin de l’année.
Toutefois, les temps changent, les mentalités évoluent, comme le souligne Satoko Inaba : « Il y a quelque temps, la seule possibilité de devenir mangaka était d’être sélectionné par une maison d’édition japonaise et de s’adapter au moule qu’ils proposaient. Aujourd’hui, les possibilités se sont démultipliées et les contacts à l’international sont de plus en plus faciles. La nationalité de l’auteur ne sera bientôt plus qu’une information parmi d’autres et nous pourrons ainsi voir fleurir des œuvres très originales. J’ai donc hâte de découvrir les œuvres de cette nouvelle génération d’auteurs. »
Quelques chiffres
Le Manga séduit encore et encore en France depuis son apparition dans le pays au début des années 90. Plusieurs maisons d’éditions se partagent d’ailleurs le marché. Glénat en représente près de 25% pour 120 titres à son catalogue, et des chiffres pour fin 2016 qui reflètent l’importance du business du manga en France :
• 19 millions d’exemplaires de Dragon Ball écoulés au 18 novembre 2016 ;
• 17 millions pour One Piece ;
• plus de 4 millions pour Bleach ;
• 1 million chacun pour Akira et Chi, une vie de chat.
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