Corée du Sud : Park menacée par une enquête dans l'affaire de la confidente
Interrogé sur son nouveau rôle, Kim a rappelé qu’il accomplirait sa tâche à « 100 %, eu égard aux droits constitutionnels dévolus au Premier ministre ». Il envisage notamment « un remaniement gouvernemental » qui pourrait intervenir à la suite de négociations entre les membres du parti majoritaire Saenuri et ceux de l’opposition. Il a également indiqué qu’il ne s’agissait pas là d’un effet d’annonce mais que « ces décisions avaient été prises suite à des « entretiens satisfaisants » avec la présidente Park ».
Enfin, le nouveau Premier ministre a également indiqué qu’il pourrait demander à la locataire de la Maison bleue de « renoncer à son affiliation au parti majoritaire Saenuri » si cette appartenance devait contrecarrer « sa volonté de normaliser le gouvernement ».
Pour le Straits Times qui y consacre un long développement, ce « scandale a sécoué la présidence, exposant Madame Park au ridicule et à l’indignation de la population ». Surtout, rappelle le quotidien singapourien, les propos du Premier ministre ouvre une porte jusque-là inconnue, car « en vertue de la Constitution sud-coréenne, aucun président sortant ne peut être inculpé au pénal hors de cas de trahison ou d’insurrection ». Et de conclure : « Il n’est pas clair si un président en exercice peut être ou non sous le coup d’une enquête et inculpé après son départ ».
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