Japon : les "stagiaires techniques", ces immigrés "choisis" et sous-payés

Contexte
La paix sociale et civile de leur pays serait obtenue grâce à l’homogénéité raciale de la population : difficilement audible dans les pays occidentaux, c’est un consensus qui prévaut largement au Japon, qui applique strictement le droit du sang. Si le nombre de migrants a progressé de 20 % depuis 2013, après une diminution survenue au moment de la crise financière et après le séisme et le tsunami de 2011, leur part reste très mineure. Les données de l’OCDE montrent en effet que la part des étrangers vivant au Japon dans la population totale est encore faible (1,95 %) comparée à la Suisse (29 %) ou à l’Australie (28 %). D’après les statistiques du ministère de la Justice, il y avait 2 471 458 résidents étrangers enregistrés au Japon à fin juin 2017. La majorité d’entre eux viennent du Vietnam, de la Chine et du Népal.
Politique migratoire plus sévère
Immigration sur fond de crise démographique
Les « stagiaires étrangers » ou le trafic d’êtres humains
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don