Japon : l’accueil au compte-gouttes des réfugiés
Contexte
Le Japon a signé la convention de 1951 relative aux statuts des réfugiés en octobre 1981, ainsi que le protocole trois mois plus tard. Il applique depuis une procédure d’asile régie par la loi sur le contrôle de l’immigration et la reconnaissance des réfugiés. « De manière générale, un réfugié est défini comme une personne qui est en dehors du pays dont il ou elle a la nationalité, en raison d’une crainte légitime d’être persécuté du fait de sa race, sa religion, sa nationalité, son appartenance à un groupe social particulier ou son opinion politique et ne peut ou, à cause d’une telle crainte, refuse de profiter de la protection de ce pays », indique le ministère japonais de la Justice dans son dernier livre blanc sur l’immigration.
De 1982 à 2014, le ministère de la Justice a recensé 35 965 demandes en première instance et en appel, et accordé 633 statuts de réfugié – soit un taux de reconnaissance de 1,76 %. Après une légère hausse au milieu des années 1990, le nombre de demandes s’est largement accru à partir de 2006 et surtout de 2010.
Des demandeurs d’asile de plus en plus nombreux
0,2 % des demandes acceptées
Une vie de réfugiés
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