Corée du Sud : essor et malaise des supérettes

Contexte
La première supérette franchisée en Corée du Sud a ouvert à Séoul en 1989. Le but des investisseurs était à l’époque d’émuler le succès de ce type de commerce au Japon voisin. Pari gagné puisque la Corée compte aujourd’hui environ 35 000 de ces supérettes, soit un taux de pénétration d’un magasin pour 1 500 habitants (contre un magasin pour 2 200 personnes au Japon).
Sur le plan économique, les « convenience stores » jouent désormais dans la cour des grands. En 2016, les revenus consolidés des trois plus grandes franchises du pays se sont élevés à 12,6 milliards de dollars, dépassant pour la première fois ceux des trois premières chaînes de grands magasins. La croissance à deux chiffres du secteur ne montre depuis aucun signe de relâchement, même si la compétition accrue entre les chaînes entraîne une baisse de la profitabilité. Autre enjeu de taille, la hausse progressive du salaire minimum promise par le gouvernement devrait continuer de rogner les marges et forcer le secteur à s’adapter.
L’inexorable hausse du « ménage individuel »
Inégalités croissantes
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