Han Meilin : le Picasso du soft power chinois
Puis, on se rassure. On se dit qu’en dehors de ce côté un brin institutionnel, l’œuvre reste majeure et l’artiste, parmi les plus doués de sa génération, joue son rôle d’ambassadeur avec bonhommie : « J’ai fait un discours ce midi, je recommence ce soir et je suis toujours aussi ému », a déclaré Han Meilin devant la foule des invités venue assister au lancement de l’exposition à la veille de son ouverture au public.
Contexte
Si le communiqué de presse fait penser à la tournée d’un groupe de hard-rock américain, il s’agit bien de l’exposition itinérante de l’un des artistes chinois les plus célèbres du moment. Et quand le « Han Meilin Global Tour of Exhibitions » s’arrête à Paris, c’est tout un bestiaire qui débarque au Centre culturel de Chine : singes, pandas, hiboux, lapins, sans oublier le coq, l’animal de l’année, que l’on retrouve, toutes plumes dehors, sur les goodies distribués aux invités pour l’inauguration.
Le monde de Meilin à Paris : l’amour et la paix, du 10 mars au 26 avril, au Centre culturel de Chine à Paris.
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don