Corée du nord : à nouveau président à Washington, nouvelle posture de Pyongyang ?
Peu après, le 8 janvier 2017, les 25 millions de Nord-Coréens seront (fortement) conviés à fêter avec ferveur l’anniversaire de leur dirigeant suprême. Une dizaine de jours plus tard (le 20 janvier) interviendra l’investiture officielle du 45e Président des Etats-Unis d’Amérique ; quatre événements à forte résonance domestique et internationale susceptibles de donner prétexte, d’une façon (spectaculaire) ou d’une autre, à des célébrations et/ou manifestations d’humeur de l’irrascible Pyongyang. Quitte à ce que ces dernières lui aliènent un peu plus l’opinion publique internationale – elle n’est certes plus à ça près – ou irritent un peu plus encore Pékin, son ultime (avec Moscou) parapluie diplomatique majeur, dont les hésitations à l’égard du régime nord-coréen sous le règne de Kim Jong-un sont aussi notoires que son souhait de prévenir tout écroulement brutal, contraire à ses intérêts.
Enfin, à l’adresse de Washington, dont les autorités et porte-voix officiels nord-coréens déploraient il y a encore peu la politique de « patience stratégique » adoptée lors des deux mandats du président démocrate Barack Obama, il est possible d’envisager une courte période d’observation, de retenue, de mesure, le temps de jauger les premières saillies de la future administration républicaine, de calibrer d’éventuelles réponses, rhétoriques ou plus contentieuses.
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