Trance kawaii à Taïwan
Mais en regardant leurs vidéos de plus près on se dit que quelque cloche dans l’esthétique de poupée Barbie. Un piercing sur la lèvre, une série de tatouages sur le bras, des fringues un peu trop désassorties, on voit bien qu’il n’y a pas de directeur marketing derrière ce style hybride, juste des filles en chair et en os, purs produits de la culture kawaii, mais bien décidées à la transgresser.
« Nous sommes conscientes que nous vivons dans une ère déformée par l’information, alors on a décidé de s’amuser avec ça, de créer un concept artistique complet avec toutes ces images », commente Trance Baby Meow.
« En fait nous avons commencé dès 2011 à expérimenter des choses en vidéo, mais ce n’était pas ça, commente Trance Baby Meow. Avec Trance Beauty Wawa on allait dans des parcs et on filmait un peu n’importe comment des séquences pour évoquer des éléments typiques de la culture télévisuelle taïwanaise des années 90. Ensuite on a travaillé autrement, on a fait des choses plus « trash » ».
Trance Baby Meow quant à elle, joue davantage la carte de la jolie fille qui « l’air de rien » vit sa vie comme elle l’entend. Avec ses cheveux au carré et ses mini jupes droites, elle évoque une France Galle de 20 ans télé-transportée dans l’Asie du futur. Inventrice de toute une série de vocables autour du miaulement du chat, elle a fait un véritable carton avec son titre « 喵电感应 » (l’effet du Miaou électrique) et descendue du Web, elle sait tenir une scène.
A découvrir deux autres clips de Trance Zone Family
好想你 (Tu me manques vraiment vraiment beaucoup)
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don