Bangladesh : 7 membres de l'opposition accusés du meurtre de l'humanitaire italien
Pour le gouvernement, les responsables sont au contraire des militants du Bangladesh Nationalist Party (BNP). Les autorités et la police accusent le principal parti d’opposition de fomenter un plan pour déstabiliser le pays, à l’aide de ses « alliés islamistes », explique The Guardian. « Ces charges sont fausses et motivées politiquement », a déclaré le porte-parole du BNP, en réaction à ces accusations. Pour Ruhul Kabir Rizvi, il s’agirait d’une tentative pour cacher les véritables coupables.
Ce mois-ci, la Bangladesh a lancé une sévère politique de répression sur les groupes djihadistes locaux. Un bilan déjà édifiant, puisque 11 000 personnes ont été arrêtées (voir notre revue de presse du 15 juin). Mais les associations de défense des droits de l’homme dénoncent des arrestations arbitraires qui permettent de museler l’opposition. Pour certains experts, ces mesures répressives seraient contreproductives : elles auraient conduit de nombreuses personnes à se tourner vers l’extrémisme…
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