Portfolio : Les sâdhus, ces hindous qui ont renoncé au monde
Censés consacrer tout leur temps aux exercices de piété et à la méditation, les sâdhus ne travaillent pas. Ils vivent de la charité publique, qui leur est généreusement accordée par les fidèles, impressionnés par leur dévotion. L’admiration qu’ils leur portent n’est pas le seul élément déclencheur des dons. Un peu de crainte s’y ajoute parfois : personne ne veut encourir les foudres d’un saint homme aux pouvoirs potentiellement redoutables…
A côté des véritables mystiques, on trouve dans les lieux publics de nombreux sâdhus qui ont une conception très « active » de la mendicité. Certains jouent à merveille de leurs spectaculaires maquillages, de leurs chevelures exubérantes et de leurs vêtements colorés : parfaitement conscients de leur caractère photogénique, ils prennent la pose et n’hésitent pas à harceler le touriste qui a fait mine de pointer un objectif d’appareil photo dans leur direction. Avoir fait vœu de pauvreté n’empêche pas bien des « hommes saints » de chercher l’argent là où il passe…
Exposition
Véronique et Patrick de Jacquelot présentent plus de 80 photos sur le thème « Aujourd’hui l’Inde » pendant tout l’été. Organisée par la mairie du Pecq, près de Saint-Germain-en-Laye en banlieue parisienne, l’exposition se tient à l’Hôtel de ville du 20 juin au 3 septembre 2016.
Heures d’ouverture: du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h à 17h, avec une nocturne certains jeudis. Et le samedi de 8h30 à 12h.
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