Depuis Fukushima, comment mobiliser les jeunes à la prévention ?
Entretien
Tempêtes, tremblements de terre, inondations, glissements de terrain, éruptions, tsunamis… Les dangers naturels sont variés et fréquents au Japon. En moyenne, depuis 1945, plus d’un millier de personnes meurent chaque année suite à un déchaînement naturel dans l’Archipel. Si les dégâts humains ont nettement diminué à partir des années 1960, les tremblements de terre de Kobe en 1995 et de l’est du Japon en 2011 ont fait des ravages.
Le Japon est sans doute l’un des pays les plus avancés en matière de prévention et de gestion des risques naturels, mais des catastrophes viennent régulièrement remettre en cause son niveau de préparation. Ce qui explique l’importance de se tenir prêt. En complément des politiques nationales et locales menées pour limiter au maximum les catastrophes naturelles, la préparation de la population est capitale.
Or la prévention des désastres est quelque chose qui mûrit avec l’âge, au Japon. Les jeunes d’une vingtaine d’années, notamment les femmes, sont ainsi moins nombreux que leurs aînés à être conscients de la nécessité de réduire leur vulnérabilité. Afin de sensibiliser les jeunes femmes aux risques de catastrophes et de les inciter à se préparer, la société « Bosai Girl » (« Les filles de la prévention des désastres ») a été créée en 2013. Entretien avec sa fondatrice et directrice exécutive, Misaki Tanaka, 27 ans.
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