Environnement
Expert - l'Inde, marché extrême

 

Après la COP21 : peut-on croire aux objectifs de développement durable de l’Inde ?

Photo rare de tigres du bangale, dont l'espèce est menacée, notamment par l'extraction du charbon en Inde.
Photo rare de tigres du bangale, dont l'espèce est menacée, notamment par l'extraction du charbon en Inde. Quatrième de couverture du livre "Environnement, croissance et démocratie en Inde" de Jairam Ramesh, ancien ministre indien de l'Environnement. (Crédit : DR)
Trois mois après la COP21, les engagements climatiques et énergétiques, doublés de grands programmes promis par le gouvernement indien, restent encore à mettre en oeuvre. Pour évaluer ce qu’on peut attendre du pays, Michel Testard a recontré Jairam Ramesh, ancien ministre de l’Environnement et des Forêts dans le gouvernement Indien de Manhoman Singh, aujourd’hui sénateur au Rajya Sabha et essayiste. Il a publié en 2015 ‘Green Signals’ chez Oxford Press, un essai sur son expérience de ministre et les enjeux de l’Inde, intitulé Environnement, Croissance et Démocratie en Inde.
Jairam Ramesh m’a donné rendez vous chez lui, un bungalow blanc assorti d’un jardin privé, une de ces demeures de fonction réservées aux parlementaire et hauts fonctionnaires de l’administration indienne. Vêtu d’un traditionnel kurta, pyjama blanc, Jairam Ramesh est assis sur sa terrasse sous un parasol orange. Avec sa grande chevelure claire, un regard vif sur un sourire juvénile, l’ancien ministre indien de l’Environnement a encore l’allure d’un éternel étudiant des années 1970, un côté « cool » de campus américain (il a étudié à Carnegie Mellon et au MIT), et un côté « cool » indien – il est issu d’une grande famille de l’Andhra Pradesh. Au moment où j’entre dans son jardin, il pianote sur son iPad tout en feuilletant une pile de livres à ses côtés, surveillant de l’œil son portable. L’atmosphère pourrait être assez sereine dans ce petit carré de verdure face au grand parc des Lodhi. Hélas, les klaxons, pétarades et vapeurs du trafic incessant qui se bouscule derrière le mur en briques de la propriété, nous rappellent que nous sommes au cœur de Delhi, aujourd’hui la ville la plus polluée du monde.
Jairam Ramesh, sénateur et ancien ministre indien de l'Environnement.
Jairam Ramesh, sénateur et ancien ministre indien de l'Environnement. (Crédit : DR)

L’expérience de ministre

Michel Testard : Qu’avez vous trouvé en arrivant au Gouvernement en 2009, qu’avez vous essayé de faire ? De quoi êtes vous satisfait, qu’est ce qui n’a pas marché ?
Jairam Ramesh : J’avais deux enjeux quand je suis arrivé, l’un était international, l’autre domestique. Au plan international, mon défi était de repositionner l’Inde dans les négociations sur le climat. L’Inde était alors perçue comme un frein, comme un pays obstructionniste qui cherchait à empêcher la communauté mondiale d’atteindre des solutions satisfaisantes pour la planète. J’ai donc cherché à changer complètement cette image et à construire une position crédible pour l’Inde. Et dire qu’elle était prête à s’engager, à contribuer à une solution face au dérèglement climatique, même si l’Inde n’était pas responsable du problème.

Au plan domestique, il s’agissait de faire en sorte que les lois sur la protection de l’environnement qui ont été votées en Inde depuis près de 40 ans – lois sur la protection de l’eau, de l’air, des forêts ou sur la décontamination chimique – soient appliquées. A vrai dire, nous prenons grand plaisir en Inde à voter beaucoup de lois, mais nous prenons un plaisir encore plus grand à les détourner dès qu’elles sont votées ! Nos lois sur l’environnement n’étaient tout simplement pas appliquées. J’avais donc à donner un signal fort sur l’application, sur les sanctions des lois sur l’environnement, et pour cela changer les habitudes de mon ministère. Lorsque je suis arrivé, 99% des demandes de permis étaient approuvées, tout était autorisé !

Ainsi au bout des 25 mois de mon mandat ministériel, je crois avoir réussi à faire prendre à l’Inde, lors des négociations de Copenhagues en 2009, une position qui a été largement reprise par le gouvernement indien en décembre 2015 lors de la COP21. Même si j’ai été sévèrement critiqué à l’époque par les membres de l’exécutif actuel, qui étaient alors dans l’opposition. Bref, je suis heureux aujourd’hui que ce gouvernement, six ans après, ait décidé de continuer sur le chemin que j’avais tracé à Copenhagues et Cancun.

Quel chemin ?
Un chemin sur lequel chaque pays doit s’engager, où il n’est pas utile de se quereller sur les responsabilités du passé, un chemin sur lequel tous avancent avec une architecture flexible et des points de révision réguliers.

Donc je dirais que sur le plan international, mon travail a bien résisté au test du temps. Au plan domestique, c’est moins le cas. Certes, j’ai réussi à faire de l’environnement un enjeu national pendant quelques temps, en adoptant une attitude de « non compromission » sur la mise en œuvre des lois écologiques. Malheureusement, le gouvernement actuel estime qu’au nom de la « facilité à faire des affaires », il faut alléger au maximum l’obtention des autorisations de toute sorte, y compris environnementales. A cet égard, je dirais que mon héritage est à risque.

Quelles étaient vos objectifs annoncés pour l’Inde à Copenhagues ? Les mêmes que ceux de la COP 21 ?
Oui exactement les mêmes !
Vous aviez déjà défini le mix 40% d’électricité solaire et 60% d’électricité au charbon d’ici à 2020 ?
Nos objectifs chiffrés étaient moins ambitieux, mais nous avions déjà défini les grands axes de notre stratégie : (1) migrer vers une croissance à plus faible intensité de carbone, (2) augmenter significativement la part d’énergies non fossiles d’ici à 2020, (3) redévelopper notre couverture forestière pour capturer le carbone.

La population indienne est-elle sensible aux enjeux ?

Lorsqu’on vit en Inde comme un « Firanghi » (étranger), on ressent de plus en plus les effets de la pollution, en particulier à Delhi. Ainsi aujourd’hui [le 25 février, date de l’interview, NDLR], l’indice de pollution de l’air est de 175 à Delhi, de 187 à Pékin, de 25 à Paris et 50 à New York… Ce qui nous paraît évident à nous expatriés ne paraît pas évident pour la population Indienne. Quel est à votre avis sur le degré de prise de conscience de la population Indienne ?
Il y a en fait une vraie prise de conscience : la population indienne est très consciente des difficultés que nous avons, le grand public souhaite que le gouvernement agisse davantage. C’est plutôt du côté politique qu’il y a un déficit. Jusqu’à présent, les gouvernements ont eu des difficultés – au nom de l’impératif de croissance économique qui doit être rapide – à prendre les mesures qui s’imposent.
Les pauvres des bidonvilles, les chauffeurs de rickshaw sont conscients de la réalité ?
Ministre, je me suis battu durant cinq ans pour faire passer une taxe sur les véhicules diesel et les grosses SUV. Mon propre gouvernement n’a pas entériné cette mesure, estimant qu’elle heurterait le monde des affaires !
Et les agriculteurs ? l’Inde rurale est-elle consciente des réalités ?
Bien sûr ! ils ne parlent pas de questions d’environnement, mais ils parlent de leurs puits, de la sécheresse, ils parlent de leurs terres, des rivières et des forêts. Pour les populations rurales, les ressources naturelles sont une question de survie. Donc le public indien en général est maintenant tout à fait sensibilisé, dans les villes comme en zones rurales. Mais le gouvernement n’ose toujours pas risquer la croissance pour le développement durable.
La pression de la population sur le gouvernement n’est peut-être pas encore aussi forte qu’en Chine ?
Peut-être… Maintenant, le sujet de la pollution de l’air devient très sensible, parce que cela se passe à Delhi, notre capitale. Or beaucoup de villes en Inde sont aussi touchées par une même pollution de l’air. Et pourtant, la réponse de nos politiques reste encore la même. En gros, ils disent : « La pollution est le prix à payer pour notre croissance économique, c’est du fatalisme environnemental, c’est le Karma » ! Vous connaissez le Karma ?… Certains ajoutent : « Aucun pays industriel n’a réussi jusqu’à présent à découpler croissance et pollution, ça va ensemble. »
Donc, vous allez vous tuer vous-mêmes ?
Nous devons absolument changer de politique. Cette affaire d’environnement n’est pas qu’un problème de riches. Nous sommes vulnérables à la pollution, aux désastres de l’environnement comme tout le monde. Nous devons concilier croissance et environnement. Un des messages que je crois avoir fait passer à la population Indienne est que nous devons faire cela – non pas parce que la communauté internationale nous le demande – mais parce que c’est notre intérêt national. La COP 21 nous donne une opportunité de nous relancer.

Investissement de l’Inde en développement durable

Quel est le niveau d’investissement de l’Inde aujourd’hui pour sa politique de développement durable ?
Nous avions estimé de 0,1% à 0,15% de croissance le coût d’une politique de développement durable. Si donc notre taux de croissance naturel est de 8%, une croissance durable serait de 7,85 à 7,9%. En base annuelle, c’est un investissement additionnel de 2 à 3% du PIB. Tout cela n’est pas énorme, et le coût sur la croissance sera plus que compensé par les bénéfices à long terme pour le développement rural et la santé.
C’est ce que fait l’Inde aujourd’hui ?
C’est ce que nous devrions faire. Aujourd’hui, l’Inde dépense pour les infrastructures environ 6% du PIB, pour la Santé 7%. Si nous voulons faire du développement durable, il faudra pousser les dépenses en infrastructures de 6 à 8% du PIB. Car c’est dans l’infrastructure et l’énergie que sont les principaux postes d’investissement. Je pense que nous ne devrions pas compter sur des ressources extérieures pour financer notre stratégie de croissance durable. Nous devons investir davantage dans les transports collectifs, les chemins de fer, dans le nucléaire, dans les centrales au charbon supercritiques (moins polluantes), dans les énergies renouvelables et aussi en matière d’efficacité énergétique – véhicules moins polluants, normes d’isolation dans le secteur de la construction, etc. Tout cela, nous pouvons le faire par nous-mêmes. Le plan existe, il a été élaboré par la Planning Commission en 2013.

Grands programmes

Le gouvernement Modi a annoncé à grands renforts médiatiques d’ambitieux programmes qui ont tous une « dimension durable ». Par exemple, « Swatch Bharat » propose de nettoyer l’Inde d’ici à 2019 ; le programme « Clean Ganga » doit vraiment dépolluer le Gange ; le programme « Smart Cities » développera 100 villes intelligentes et propres d’ici 2030… Et puis tout récemment, l’initiative Solaire. Quelle est la réalité de ces programmes ?
Ce ne sont pas des nouveautés, ces programmes sont largement du « rebranding » de programmes qui existaient déjà.
Y compris le programme solaire ?
L’initiative Solaire du gouvernement a quelque chose de plus fort. Nous avons aujourd’hui 3 GW de capacité solaire installée et nous avions annoncé un objectif de 20 GW d’ici 2022. Le gouvernement Modi a défini un objectif beaucoup plus ambitieux avec 100 GW en 2022. A vrai dire, pourquoi pas ? Les coûts d’installation solaire sont en chute vertigineuse, il y a cinq ans le coût unitaire était de 8 roupies INR, il est descendu à 4,5 INR. Le coût du nucléaire en comparaison est devenu plus élevé à 10 INR par unité. Un mégawatt en solaire coûte aujourd’hui environ 1 milliards de dollars, donc le programme du gouvernement est évalué à environ 100 milliards de dollars. Le pari annoncé à la COP 21 est que l’Inde atteigne en 2020 un mix de 40% d’énergies renouvelables contre 60% de production électrique au charbon.
Quid du programme Swatch Bharat – « l’Inde propre » ?
C’est un programme que nous avions lancé nous-mêmes – sous le nom « Nirmal Bharat Abhyan » (qui veut dire la même chose) – et qui est important. C’est avant tout un énorme chantier de transformation sociale. Le principal problème que nous avons est sanitaire : 60% de notre population n’ayant pas de toilettes, 60% des gens font leur besoin dehors, y compris les femmes, les filles et les enfants, et nos écoles rurales ne sont toujours pas équipées… Savez-vous qu’Indian Railways qui transporte 22 millions de passagers par jour, est de facto la plus grande latrine en plein air au monde ! Il nous faut donc construire des toilettes dans tout le pays, et puis il faut surtout s’assurer que ces toilettes soient utilisées. C’est autant un vaste problème technique qu’un énorme programme de transformation sociale. Qui prendra du temps.

Mon sentiment est que ce programme comme les autres est important. Et le Premier ministre a fait deux choses que nous n’avions pas faites : il a fait un très gros, très habile travail de marketing pour relancer ces programmes, et puis il a mis tout son poids de chef du gouvernement dans la balance.

Quels sont les moyens alloués à « Swatch Bharat » ?
Un prélèvement de 0,5% sur la « service tax » a été mis en place fin 2015 pour financer une partie du programme. A mon sens, ce ne sont pas tellement les moyens qui importent dans ces programmes, mais plutôt le pilotage, la conduite du programme, et surtout la continuité de l’engagement politique qui sont importantes.
Et le programme « Clean Ganga » (« Nettoyer le Gange ») ? Je suis allé trois fois à Varanasi (Bénarès) au cours des dix dernières années. Franchement, je n’ai pas vraiment vu la différence… Pourquoi de tels programmes ont-ils tant de difficultés à produire des résultats en Inde ?
Oui, c’est vrai… Cela n’avance pas tellement. « Clean Ganga » est un programme que nous avions lancé en 2011… Quand j’étais ministre, je passais entre 5 et 6 heures par jour sur ce dossier. Pourquoi ça ne marche pas ? Ces programmes exigent des changements systémiques, un management intégré, un suivi 24h sur 24, un leadership fort et continu qui sont extrêmement difficiles à maintenir dans la durée. Le programme « Clean Ganga » a bien une mission pour coordonner l’action et lever des fonds (1 milliards de dollars de la Banque Mondiale), mais l’exécution est laissée à chacun des six Etats fédérés qui sont traversés par le Gange. Il n’y a pas d’organisme public unique pour mener à bien le programme, contrairement au Delhi Metro, par exemple. Quant au Premier ministre, il ne peut pas tout faire. Et son style de management très centralisé n’est pas forcément un atout.
Que pensez-vous du programme « Smart City » – 100 villes à transformer en villes intelligentes d’ici 2030 ?
Là aussi, il y a des choses surprenantes. Je suis allé récemment à Pune, une ville de 3 million d’habitants, pour découvrir que le programme « Smart » de Pune était restreint à un quartier de 40 000 habitants ! On a un problème de définition au départ !
Quels sont les moyens alloués à « Smart City » par le gouvernement ? Il semblerait que chaque ville sélectionnée (parmi 100) ait droit à une subvention de 600 crores (80 millions d’euros) sur cinq ans. Que peut-on faire dans une ville de 3 million d’habitants avec une telle somme ?
En effet, tout cela est un peu vague… on ne fait rien avec 600 crores (80 millions d’euros) pour une ville. Nous avions lancé un programme de rénovation urbaine, le National Urban Renewal Mission (NURM) sans parler de « Smart City »… Nous avions dit que nous aiderions les villes de plus d’un million d’habitants qui se lanceraient dans des réformes municipales – gouvernance, organisation, etc. – à financer leurs infrastructures de base.

Ici, nous ne savons toujours pas ce que « Smart City » veut dire. J’ai interpellé plusieurs fois en séance au parlement le ministre du Développement urbain pour qu’il nous dise ce qu’il entendait par « Smart City », à quoi on saurait qu’une ville est devenue intelligente et fonctionne, je n’ai eu que des réponses très évasives.

Efficacité énergétique et charbon

Quid de l’efficacité énergétique ? L’objectif apparent de l’Inde est de sauvegarder 20 GW seulement d’ici 2020. N’est-ce pas un peu faible, comparé à des pays où l’enjeu d’efficacité énergétique représente un tiers ou plus de l’enjeu total ?
Nous avons élaboré une politique d’efficacité énergétique à plusieurs composantes. Nous avons mis en place une montée en charge progressive des normes de consommation de carburant et émission pour les véhicules. Nous avons redéfini les normes d’éclairage qui sont un enjeu important en Inde. Enfin, nous avons mis en place un système d’incitation aux économies d’énergie pour toutes les industries fortement consommatrices – aciéries, automobile, sucriers et autres.

L’objectif global est d’améliorer notre performance énergétique de 20% au minimum d’ici 2020, un objectif à mon avis assez conservateur. C’est possible en mettant en œuvre les mesures et standards déjà en place et en renouvelant les actifs concernés.

Et l’efficacité énergétique dans le charbon ?
Toutes nos centrales électriques à charbon à partir de 2017 seront des centrales supercritiques, ce qui nous donnera une réduction de 3% à 5% des émissions de gaz à effet de serre. Pour aller au-delà, il faudrait installer des usines à cycle combiné, et là on peut gagner beaucoup plus. Dans ce domaine, nous travaillons avec Alstom, maintenant GE et Siemens qui collaborent sur ces sujets avec notre champion national BHEL.

Conclusions

Quelles sont à votre avis les sociétés françaises les plus importantes pour contribuer au développement durable en Inde ?
J’en citerais trois : Alstom, Areva et SNCF. Alstom (Alstom Power – maintenant GE) est très important pour nos centrales électriques au charbon, pour nous aider à être plus efficaces dans ce secteur qui restera clé pour nous. Ensuite Areva, dont la technologie et les centrales nucléaires nous intéressent fortement. Et puis les chemins de fer français peuvent nous aider – non pas tellement dans la Grande Vitesse à laquelle je ne crois pas trop – mais dans la modernisation de notre réseau, dans la sécurité et l’efficacité générale de notre réseau qui en a grand besoin.
Que pensez-vous de la performance de votre successeur ?
D’abord, nous avons affaire à un gouvernement plus cohérent, puisqu’il n’y a qu’un parti au pouvoir (BJP), ce qui dispense d’avoir à faire des compromis. Ensuite, il n’y a qu’une tête, un seul chef qui compte, dans la personne du Premier ministre. Enfin, on peut reconnaître que ce gouvernement a fait un travail intelligent de « marketing » de ces grandes initiatives, ce qui est important en politique moderne. Maintenant, la question est – qu’est ce que tout cela va donner ? Ce gouvernement a encore du temps pour agir, mais la pression sur les résultats se fait de plus en plus sentir.

Mon successeur dans ce système ? Il parle beaucoup de croissance économique et de développement durable, et il donne beaucoup d’autorisations. Un ministre du Développement durable à mon sens doit être impopulaire. S’il n’est pas impopulaire, c’est qu’il ne fait pas tout son travail.

Propos recueillis par Michel Testard
Couverture de l'essai "Environnement, croissance et démocratie en Inde" par Jairam Ramesh, ancien ministre indien de l'Environnement.
Couverture de l'essai "Environnement, croissance et démocratie en Inde" par Jairam Ramesh, ancien ministre indien de l'Environnement. (Crédit : DR)

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A propos de l'auteur
Ancien consultant international, diplômé de l'École des Ponts et Chaussées et de l'INSEAD, spécialiste de l'Inde, Michel Testard est aujourd'hui peintre et essayiste. Il expose à New Delhi auprès de la galerie Nvya. Le suivre sur Instagram et voir son site. Son mail : [email protected].
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