La Russie s’enrhume, les migrants d’Asie centrale toussent
Contexte
Depuis un an, la crise économique frappe la Russie du fait des sanctions décrétées par l’Union européenne pour son comportement en Ukraine, des cours du pétrole qui sont passés de 80 à moins de 40 dollars le baril en un an et demi – alors que les hydrocarbures représentent la moitié des recettes du pays – et de la chute du rouble qui s’est ensuivie. Du coup, Moscou a durci sa loi sur le travail des étrangers, processus entamé dès 2008 entre désir de protéger son marché de l’emploi et humeur nationaliste. Depuis le 1er janvier dernier, les migrants du travail doivent obtenir un permis de travail, passer des tests de langue, de connaissance de l’histoire et de la législation russes.
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