Inde : "facilité à faire des affaires", le dur combat
Contexte
La performance exacte de l’Inde en matière de « doing business » n’a rien d’anecdotique : la question est au cœur de la politique économique de Narendra Modi. Celui-ci est devenu Premier ministre en mai 2014 sur ses promesses de développement, des promesses crédibilisées par son image « business-friendly ». L’Inde a d’immenses besoins en matière d’infrastructures et veut faire monter en puissance très rapidement un secteur industriel relativement peu développé, afin de fournir des emplois aux quelque douze millions de jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail.
Pour ce faire, pas d’autre solution que d’attirer les capitaux et les technologies des entreprises étrangères, un domaine où le pays affiche des performances médiocres. Selon la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement, le stock d’investissements directs étrangers en Inde s’élève à 252 milliards de dollars, contre 2 600 milliards en Chine (y compris Hong Kong). Et les 34 milliards de dollars reçus par l’Inde en 2014 demeurent bien faibles par rapport aux 232 milliards de la Chine.
Juste derrière le Cambodge et les Territoires palestiniens
Les initiatives de Modi
Réformes lourdes et de long terme
Le gouvernement en train de « gérer » le classement de la Banque Mondiale ?
Soutenez-nous !
Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.
Faire un don