Dans l’ombre de Katmandou
Contexte
Le séisme du 25 avril est la pire catastrophe naturelle connue par le Népal depuis 1934. Cette année-là, un tremblement de terre de 8 sur l’échelle de Richter dévasta le territoire népalais et la région de Bihar en Inde, causant la mort de 10 700 à 12 000 personnes. Il y a deux mois, la secousse a été suivie de répliques toutes les 15-20 minutes, dont une atteignant 6,7 de magnitude le 26 avril, sans parler des multiples glissements de terrain. Le 12 mai, une autre réplique majeure (7,3) près de la frontière chinoise entre Katmandou et l’Everest, a tué 200 personnes et en a blessé 2 500. Le séisme a transformé en sans-abris des centaines de milliers de Népalais, dont maints villages se sont effondrés entièrement. Des bâtiments multi-séculaires furent détruits sur de nombreux sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO dans la vallée de Katmandou, dont le Durbar Square dans la capitale, le Patan Durbar Square, le Bhaktapur Durbar Square, le Temple de Changu Narayan et le Stupa de Swayambhunath. Les experts avaient averti depuis des décennies de l’extrême vulnérabilité du Népal aux catastrophes majeures, en raison de sa géologie, de son urbanisation et de son architecture.
Distribution aléatoire de la nourriture et de l’aide financière
Maisons détruites et temple encore débout
Travailleurs sociaux et initiatives des habitants
Besoin d’argent, sécurité et préservation du patrimoine
Abris à construire et routes à débloquer
Ravages de la pluie
La Conférence internationale suscite peu d’espoir
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