Guerre des mots en Mer de l'Est, sommet de Bangkok et pigeons-espions
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Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères, Tanasak Patimapragorn, a ainsi ouvert la session matinale en rappelant que l’afflux des migrants avait atteint un « niveau alarmant ». Il a dévoilé dans le même temps que pas moins de 600 migrants récemment arrivés avaient été placés dans des camps de rétention provisoires installés à la hâte dans le sud du pays. Un accord de survol de l’espace aérien a été donné aux avions de l’US Air Force afin que ces derniers puissent rechercher et secourir les embarcations de fortune disséminées en mer.
Volker Turk, l’un des représentants du Haut Commissariat des Naitons Unies aux réfugiés, a appelé la Birmanie « à assumer pleinement ses responsabilités vis-à-vis de toute sa population ». En réponse, le représentant birman, le directeur général du ministère des Affaires étrangères, s’est demandé si « l’esprit de coopération était présent dans cette réunion », car « pointer du doigt les uns ou les autres ne nous mènera nulle part ». Le Bangkok Post reste sceptique sur l’issue du sommet : trois des principaux pays acteurs de cette tragédie – la Birmanie, l’Indonésie et la Malaisie – n’ont envoyé que des fonctionnaires de second rang incapables de prendre des décisions.
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La rédaction d’Asialyst