Otages indonésiens : la compagnie maritime doit payer la rançon, selon la police

D'après le chef de la police indonésienne, c'est à la compagnie maritime qu'il revient de payer la rançon à Abou Sayyaf. Copie d'écran de "Tempo.co", le 7 avril 2016.
D'après le chef de la police indonésienne, c'est à la compagnie maritime qu'il revient de payer la rançon à Abou Sayyaf. Copie d'écran de "Tempo.co", le 7 avril 2016.
Tempo.co – 15 milliards de roupies indonésiennes (1 million d’euros). C’est le prix demandé par le groupe séparatiste islamiste philippin Abou Sayyaf pour la libération des dix membres de l’équipage retenus depuis le 26 mars aux Philippines. L’Indonésie se tient prête à venir en renfort de l’armée philippine pour libérer les otages, mais certainement pas à payer. Pour le chef de la police nationale indonésienne, le Général Badrodin Haiti, c’est à la compagnie propriétaire du Brahma 12 d’ouvrir son porte-monnaie pour la rançon. Une opération indonésienne de renfort militaire aux Philippines reste improbable selon Badrodin, malgré l’offre répétée du gouvernement de Jakarta. Le Général espère que les Philippines coopéreront pleinement dans cette affaire et feront de la sécurité des otages leur priorité.

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