Inde : les atrocités contre les Dalits sont des crimes politiques

Azadi
L’Inde et, plus largement, le monde sud-asiatique offrent un vivier infini de voix audacieuses, souvent invisibles au sein de l’espace occidental. Elles réclament inconditionnellement la liberté dans des espaces autocrates de plus en plus coercitifs. Cette chronique espère s’en faire l’écho sous le nom d’Azadi, « liberté » en hindi, en hommage à celles et ceux qui prennent aujourd’hui de nombreux risques pour la défendre.
Refus de caractériser un crime sordide
3 femmes dalits violées chaque jour
Need a revolutionary movement ✊#DalitLivesMatter pic.twitter.com/iWUjjSQna7
— Mr. Roy (@iamroysunny) October 3, 2020
« Lorsque les choses commencent à se gâter, les premiers à partir ou à être contraints de partir sont les observateurs internationaux. Dans quels pays avons-nous déjà vu ce schéma ? Réfléchissez. Ou allez sur Google. L’Inde veut une place permanente au Conseil de sécurité des Nations Unies, un droit de regard sur les affaires du monde. Mais elle veut aussi être l’un des cinq pays du monde qui ne ratifieront pas le pacte international contre la torture. Elle veut être une démocratie à parti unique – un oxymore – avec zéro responsabilité. »
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