Laos : vivre de sa terre, le projet "Living Land"
À quatorze ans, Lautlee commence à travailler dans un restaurant de Luang Prabang, le Blue Lagoon, pour aider sa famille et payer ses études. Il rêve de devenir professeur d’anglais. Le service tous les soirs auprès des touristes qui découvrent la cité royale, lui donne l’occasion d’améliorer sa maîtrise de la langue. Mais rapidement, Lautlee découvre une autre réalité. Inscrite au patrimoine mondial de l’Unesco en 1995, Luang Prabang attire de plus en plus d’étrangers et de visiteurs. Les restaurants et les hôtels se multiplient en quête de produits de qualité pour les palais délicats de leurs hôtes. Le jeune Hmong y voit une opportunité.
« J’aimerais avoir le loisir d’apprendre d’autres langues mais je n’en ai pas le temps ! » confie Lautlee en secouant les leurres pour éloigner les oiseaux de ses cultures. Le concept de « Living Land » [la terre vivante, NDLR], la ferme ainsi nommée en opposition aux brûlis des cultures ethniques, est un trésor d’inventivité et de ressources qui fait vivre aujourd’hui tout un village.
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Marie-Ange
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