Malaisie : l'identité de Kim Jong-nam confirmée avec l'ADN d'un de ses enfants
Dans cette enquête, Kuala Lumpur a reçu l’aide de Tokyo et Pékin. le Japon et la Chine ont fourni les empreintes digitales de Kim Jong-nam, ainsi que des informations détaillées sur son physique explique The Star. Ce qui a été très utile dans l’enquête des services malaisiens, à en croire le South China Morning Post. Une partie de ces données ont été recueillies à l’aéroport international de Narita en 2001, lorsque le gouvernement japonais a retenu le demi-frère du leader nord-coréen, qui tentait d’entrer au Japon avec un faux passeport, précise le journal hongkongais. De plus, outre l’envoi d’informations dont l’origine reste inconnue, la Chine a également « coopéré avec ses homologues malaisiens via Interpol », précise The Star.
C’est la première fois que Tokyo et Pékin interviennent dans cette affaire, même si la Chine, tout comme les États-Unis, les Pays-Bas et plusieurs autres pays, pourraient avoir protégé des membres de la famille Kim contre les services secrets nord-coréens. Selon des sources anonymes citées par The Star, la Malaisie aurai mené ses investigations au Japon dès le 22 février, afin de localiser le fils de Kim Jong-nam, considéré comme la clé de l’identification du corps.
Causé par un empoisonnement au VX, un puissant agent neurotoxique, administré par deux jeunes femmes, l’une Vietnamienne, l’autre Indonésienne, toutes deux inculpées par la justice malaisienne, le décès de Kim Jong-nam a entraîné une grave crise diplomatique entre Kuala Lumpur et Pyongyang. Les deux Etats ont expulsé leurs ambassadeurs et retiennent certains de leurs ressortissants. La Corée du Nord, suspectée d’être derrière ce crime, a systématiquement rejeté ces accusations. « Washington et Séoul essayent de ternir l’image du Nord et de réduire son système social », a déclaré ce lundi 13 mars à New York Kim In-ryong, ambassadeur adjoint de la Corée du Nord aux Nations Unies, cité par Al-Jazira. « De A à Z, cette affaire est le produit de mouvements inconsidérés des autorités américaines et sud-coréennes », a enfoncé le diplomate de Pyongyang. Malgré ce test ADN, il n’est pas encore sûr que les Nord-Coréens changent de discours.
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