Corée du Nord : Trump va-t-il rencontrer Kim Jong-un ?

Avant d'être élu président des Etats-unis ce mercredi 9 novembre, Donald Trump avait déclaré clairement son intention de rencontrer Kim Jong-un pour le convaincre d'abandonner l'arme nucléaire. Qu'en sera-t-il aujourd'hui ? Copie d'écran du Korea Times, le 9 novembre 2016.
Avant d'être élu président des Etats-unis ce mercredi 9 novembre, Donald Trump avait déclaré clairement son intention de rencontrer Kim Jong-un pour le convaincre d'abandonner l'arme nucléaire. Qu'en sera-t-il aujourd'hui ? Copie d'écran du Korea Times, le 9 novembre 2016.
Yonhap« Je n’aurai aucun problème à parler avec lui ». Avant d’être élu président des Etats-unis ce mercredi 9 novembre, Donald Trump avait annoncé clairement son intention de rencontrer Kim Jong-un pour le convaincre d’abandonner l’arme nucléaire, tout en critiquant le refus de l’administration Obama de négocier avec le dictateur de Pyongyang. « Je n’irai pas en Corée du Nord mais je négocierai avec elle, avait lancé Trump en juin dernier. Ils [les experts américains critiques du régime de Kim] affirment que nous ne négocierons jamais avec [le Nord]. Qu’ils sont stupides ! » Par contre, le magnat de l’immobilier compte totalement sur la Chine : « Je dirai à la Chine : c’est votre bébé, c’est votre problème et c’est à vous de le régler. » Pour Trump, ce sera facile car Pékin « a un contrôle absolu sur la Corée du Nord ».

Autant de déclarations qui n’ont pas plu davantage à la Corée du Nord. « Tout cela dépend de la décision de mon leader suprême, s’il décide ou non de rencontrer [Trump], mais je pense que son idée de négociations est un non-sens, au service de sa campagne électorale, » avait confié à Reuters So Se-pyong, l’ambassadeur de la Corée du Nord aux Nations unies à Genève.

De son côté, la Corée du Sud espère que le nouveau président-élu à Washington maintiendra malgré tout la poltique actuelle des Etats-Unis face à Pyongyang. « Notre alliance avec la nouvelle administration va se poursuivre », a souhaité Yun Byung-se, le ministre sud-coréen des Affaires étrangères, rapporte Yonhap. Le gouvernement de Séoul, actuellement empêtré dans le scandale de la confidente (voir notre revue de presse du 8 novembre), espère toujours que les Américains constuiront leur bouclier antimissile (THAAD). Mais désormais avec Trump, il est permis de douter.

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