Revue de presse Indonésie - 29 septembre 2016

Indonésie : 4 personnes suspectées de recruter pour l'EI en Syrie

Au total, 500 Indonésiens se seraient déjà rendus en Syrie pour prendre les armes. Copie d'écran de Tempo, le 29 septembre 2016.
Au total, 500 Indonésiens se seraient déjà rendus en Syrie pour prendre les armes. Copie d'écran de Tempo, le 29 septembre 2016.
Tempo – Combien d’Indonésiens dans les rangs du groupe Etat Islamique ? Trois personnes suspectées de vouloir se rendre en Syrie pour rejoindre le l’organisation terroriste et une quatrième accusée de les avoir aidé à préparer leur voyage ont été arrêtées. Au total, sept personnes s’apprêtaient à monter dans un avion à l’aéroport de Soekarno-Hatta, dans la province de Banten lorsque la police est intervenue. Quatre suspects ont finalement été relâchés tandis que trois sont toujours interrogés par les autorités.

Le quatrième suspect, Abu Fauzan a quant à lui été arrêté à son domicile. Il est accusé d’avoir organisé au moins quatre voyages en direction de la Syrie pour des Indonésiens voulant rejoindre l’EI. Au total, 500 Indonésiens se seraient rendus en Syrie pour prendre les armes, selon l’Agence national de contre-terrorisme, rappelle The Straits Times. 47 personnes ont été identifiées à leur retour de Syrie et placées sous surveillance.

Le 28 août dernier, un jeune Indonésien de 18 ans s’est introduit dans une église de Medan, au nord de Sumatra pour y perpétrer une attaque à la bombe. L’opération a finalement échoué. Dans son sac à dos a été retrouvé un dessin du groupe Etat Islamique. D’après la police, l’assaillant était « obsédé par Daech » sans pour autant y être affilié (voir notre revue de presse du 29 août).

Le 14 janvier dernier, Jakarta avait été la cible d’une attaque terroriste faisant au moins dix morts (voir notre revue de presse du 14 janvier). Le gouvernement avait alors renforcé les mesures pour lutter contre de potentiels terroristes.

Soutenez-nous !

Asialyst est conçu par une équipe composée à 100 % de bénévoles et grâce à un réseau de contributeurs en Asie ou ailleurs, journalistes, experts, universitaires, consultants ou anciens diplomates... Notre seul but : partager la connaissance de l'Asie au plus large public.

Faire un don
[asl-front-abonnez-vous]
[asl-front-abonnez-vous]