Attentats en Indonésie, combattants indiens de Daech et nouvelle arrestation d'avocats en Chine
Daech frappe l'Indonésie
Jakarta ensanglanté par un attentat revendiqué par l’EI
La confusion règne encore sur le nombre exact d’attaquants et de victimes. La police a annoncé sur Facebook la présence de sept attaquants, dont trois abattus par les autorités. Deux autres se seraient fait exploser. Une autre source policière évoque la mort de trois policiers et trois civils, tandis que le ministre de la Sécurité fait état de la mort de cinq terroristes et deux civils. Une dizaine de personnes auraient été blessées. Parmi les personnes touchées, un Néerlandais et un Canadien, dont on ne peut pas encore confirmer s’ils font partie des victimes ou des blessés.
Le président indonésien Joko Widodo a condamné des attaques qu’il a qualifiées de « terroristes ».
D’après Reuters la police a confirmé la responsabilité de Daech dans l’attentat. Le pays a déjà reçu des menaces du groupe Etat Islamique qui a dit que « l’Indonésie serait bientôt sous le feu des projecteurs », d’après un porte-parole de la police. L’archipel était en état d’alerte maximal, après que les autorités ont déjoué un projet d’attaque de responsables gouvernementaux et d’étrangers. L’Indonésie a déjà subi plusieurs attentats meurtriers, notamment à Bali en 2002 où une attaque à la bombe avait fait 202 morts.
Vous pouvez suivre l’évolution de la situation sur le live de Reuters.
Les réactions aux attentats se multiplient, Singapour et la Malaisie augmentent leur niveau d’alerte
Les ambassades occidentales présentes à Jakarta ont rapidement demandé à leurs citoyens de s’abriter après le début de l’attaque, et d’éviter de voyager, raconte The Jakarta Globe. Sur Twitter, les hommages se multiplient avec le hashtag #Jakarta, alors que des internautes s’inquiètent de l’accumulation des attentats. Les Indonésiens s’expriment aussi avec #KamiTikadTakut, c’est-à-dire : « Nous n’avons pas peur. » Le président Joko Widodo a prévenu que « Notre nation, notre peuple et notre société ne peuvent pas être défaits ou effrayés par des actes de terreur comme celui-là. »
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Asie du Nord-Est
Chine : nouvelle arrestation d’activistes des droits de l’homme
Le directeur du cabinet d’avocats Fengrui, basé à Pékin, où travaillait Wang a aussi été arrêté pour le même motif vendredi dernier. Selon Tang Jitian, un collègue avocat, « les autorités veulent salir leur nom, les priver de leur liberté et surtout, décourager toute défense des droits de l’homme ». Si les avocats sont condamnés, ils ne pourront plus pratiquer à nouveau leur métier.
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Asie du Sud
Quatre indiens retenus à Damas pour avoir voulu rejoindre Daech
Walid al Moualem s’est entretenu avec la ministre indienne des Affaires étrangères et le Conseiller à la sécurité nationale. Il a expliqué que la Syrie ne pouvait rien faire pour les 39 indiens captifs de Daech en Irak. Il a dit ne pas vouloir « d’interférence militaire ou diplomatique » indienne dans la région, mais être favorable à une aide médicale et en nourriture.
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