Cambodge : l'armée resserre son étau autour du leader de l'opposition Kem Sokha Exemplaire
Ce jeudi, des hélicoptères militaires, des navires militaires, et des troupes ont été déployés aux alentours du siège du parti d’opposition à Phnom Penh. Ces « exercices militaires » sont perçus comme une tentative d’intimidation par les activistes du parti. « C’est une action pour effrayer les gens » a déclaré l’un d’entre eux, présent sur les lieux. Selon le Phnom Penh Post, Chhum Socheat, porte-parole du ministère de la Défense, a nié ces allégations : « Seules ceux qui ont quelque chose à se reprocher peuvent se sentir intimidés. »
Kem Sokha, le vice-président du CNRP, sera jugé la semaine prochaine, probablement par contumace, pour avoir refusé de se soumettre à un interrogatoire concernant une liaison présumée avec une coiffeuse (voir notre revue de presse du 26 mai) Sam Rainsy, quant à lui, a fui le pays l’année dernière afin d’éviter d’être arrêté dans le cadre d’une autre affaire.
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