Cambodge : arrestation ratée du leader de l'opposition
Ces dernières semaines, Kem Sokha a ignoré plusieurs convocations. Celles-ci étaient destinées à commenter les différentes accusations auxquelles il fait face. Mais surtout, le raid intervient quelques heures après que Sam Rainsy, un opposant cambodgien du même parti, ait critiqué la décision du gouvernement d’organiser des élections l’année prochaine. Selon Rainsy, celles-ci ne pourront être libres et équitables puisque le Premier ministre s’acharne a envoyer des activistes en prison. « Le gouvernement détient un nombre de plus en plus élevé de ses opposants et de ses critiques. Il prend avantage de son contrôle sur la justice et l’utilise comme un moyen flagrant pour réprimer » , écrit Rainsy, qui lui s’est auto-exilé dans la crainte de se faire arrêter.
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