Revue de presse Inde - 19 juillet 2016

Inde : le prédicateur Zakir Naik blanchi par les autorités

Le prédicateur indien Zakir Naik ne peut pas être accusé d'incitation à la haine et au terrorisme, selon la police de Bombay. Copie d'écran du Hindustan Times, le 20 juillet 2016.
Le prédicateur indien Zakir Naik ne peut pas être accusé d'incitation à la haine et au terrorisme, selon la police de Bombay. Copie d'écran du Hindustan Times, le 20 juillet 2016.
Hindustan Times – Zakir Naik n’aurait pas provoqué les attentats de Dacca. Le prédicateur indien, sous les feux des projecteurs depuis l’attentat au Bangladesh du 2 juillet, est accusé d’avoir incité au terrorisme à travers ses sermons, diffusés notamment dans son émission sur Peace TV – désormais interdite au Bangladesh (voir notre revue de presse du 11 juillet). Suspecté d’avoir inspiré deux des terroristes de Dacca, Zakir Naik a fait l’objet d’un rapport préliminaire à la demande du gouvernement bangladais. Mais selon les premières recherches de la police de Mumbai, où il est basé, rien de concret n’a été trouvé pour pouvoir accuser l’imam d’incitation au terrorisme. « La police a écouté les sermons et les discours du prédicateur et tout le contenu répréhensible a été noté », a affirmé un policier au Hindustan Times. Cependant, les autorités n’ont pas jugé les prêches « provocantes » ou « anti-nationales ». Le rapport préliminaire sera étudié par les chefs de police pour décider si une enquête à l’encontre de Zakir Naik doit être ouverte.

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