Revue de presse Chine - 6 juillet 2016

La Chine et Hong Kong s'informeront mutuellement en cas d'arrestation de leurs ressortissants

Les autorités chinoises et hongkongaises ont annoncé avoir conclu un accord pour s’informer mutuellement en cas d’arrestation de leurs ressortissants sous 14 jours. Copie d'écran du South China Morning Post, le 6 juillet 2016.
Les autorités chinoises et hongkongaises ont annoncé avoir conclu un accord pour s’informer mutuellement en cas d’arrestation de leurs ressortissants sous 14 jours. Copie d'écran du South China Morning Post, le 6 juillet 2016.
South China Morning Post – Ce mercredi 6 juillet, les autorités chinoises et hongkongaises ont annoncé avoir conclu un accord pour s’informer mutuellement, sous deux semaines, en cas d’arrestation de leurs ressortissants, rapporte South China Morning Post. Selon le chef de l’exécutif hongkongais Leung Chun-ying, la décision a été prise à l’issue des discussions sur l’échec du système de notification réciproque transfrontalier dans l’affaire des cinq libraires hongkongais portés disparus l’année dernière, puis retrouvés en Chine (voir notre Revue de presse du 28 juin). Cependant, « le système nécessitera des aménagements selon les circonstances et les attentes », a reconnu le chef de l’exécutif. Actuellement, aucune limite de temps ne contraint les parties qui doivent informer « le plus tôt possible » leur contrepartie, rappelle le South China Morning Post.

Au cours de la conférence, Leung Chun-ying n’a pas abordé l’affaire concernant Lam Wing-kee, ce libraire enlevé en octobre dernier après avoir passé la frontière à Shenzhen (voir notre Revue de presse du 17 juin). Les autorités chinoises avaient alors fait part de la détention de Lam en février, soit quatre mois après son arrestation. Cette affaire avait défrayé la chronique le mois dernier, lorsque le libraire était rentré et avait raconté avoir vécu « huit mois de torture mentale ». Le chef de l’exécutif a seulement indiqué que les autorités chinoises étaient en contact avec sa délégation et que la police de Hong Kong poursuivait l’enquête.

Au-delà de la notification qui doit s’effectuer dans les quatorze jours, les autorités se sont accordées pour mettre en place une meilleure coopération et un échange d’informations accru dans le futur « à travers de nouveaux canaux de communication ». Une seconde réunion de travail devrait se tenir plus tard ce mois-ci.

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