Revue de presse PAYS - DATE

Pakistan : les ennuis à venir de Nawaz Sharif

De nombreux défis attendent le Premier ministre pakistanais, actuellement en convalescence, suite à une opération du coeur. Copie d'écran de The Express Tribune, le 1er juillet 2016.
De nombreux défis attendent le Premier ministre pakistanais, actuellement en convalescence, suite à une opération du coeur. Copie d'écran de The Express Tribune, le 1er juillet 2016.
The Express Tribune – Après son opération à cœur ouvert à Londres, le Premier ministre pakistanais s’apprête à rentrer à Islamabad, dans un contexte politique difficile. Le Pakistan est en effet en proie à une crise politique intérieure, suite aux révélations des « Panama Papers » et à des difficultés dans sa politique vis-à-vis de l’Inde, explique The Express Tribune. A cela s’ajoute les prochaines élections au Cachemire.

Ces élections locales, qui se tiendront le 21 juillet, seront un test pour le parti au pouvoir. Il reste à voir si l’aura du Premier ministre saura créer un miracle. Pour l’un des responsables de l’organisation sociale et religieuse All Parties Hurriyat Conference (APHC), le PML-N a besoin d’une refonte politique. « Le facteur indien va jouer un rôle majeur dans la politique du Cachemire, analyse Syed Yousaf Naseem. Le PML-N devrait payer sa posture souple envers l’Inde, alors que les atrocités perpétrées par New Delhi dans le Cachemire occupé sont en augmentation. Le sentiment que le gouvernement pakistanais, en dépit de ses origines cachemiries, a déçu est répandu des deux côtés de la ligne de contrôle (LoC). Cela se ressentira dans les votes. » Pour Naseem, il est urgent que le PML-N durcisse sa position envers l’Inde, The Express Tribune.

Pour le moment, la controverse des « Panama papers » a été reléguée en arrière-plan. Mais beaucoup pensent que l’affaire reprendra une fois Sharif rentré. En privé, les leaders de la Ligue musulmane du Pakistan (PML-N), parti de Nawaz Sharif, admettent que « les choses ne sont pas si simples ». « Tout dépendra de l’opposition, a ainsi déclaré Zafar Ali Shah. Si elle met en œuvre une stratégie stricte et réaliste, les choses pourraient être différentes. Autrement, le problème des « Panama Papers » ne mènera nulle part. » Pour le leader du parti PML-N, la situation est « loin d’être satisfaisante. »

Pour mieux comprendre la situation, reportez-vous à notre série d’articles de la semaine du 14 juin : « Pakistan : Nawaz Sharif : entre rêves et réalité ».

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