Revue de presse Cambodge - 1er juin 2016

Cambodge : le leader de l'opposition retranché menacé d'arrestation

Kem Sokha, le leader du Parti national du sauvetage du Cambodge (CNRP), s'adresse à ses partisans au siège du Parti, dans le quartier de Meanchey. Copie d'écran de "Phnom Penh Post", le 1er juin 2016.
Kem Sokha, le leader du Parti national du sauvetage du Cambodge (CNRP), s'adresse à ses partisans au siège du Parti, dans le quartier de Meanchey. Copie d'écran de "Phnom Penh Post", le 1er juin 2016.
The Phom Penh Post -De nombreux manifestants prendront les rues de Phnom Penh si Kem Sokha est arrêté. Lundi 30 mai, les parlementaires ont voté en faveur d’un mandat d’arrêt contre le leader du Parti du Sauvetage national du Cambodge (CNRP). La session avait été boycottée par les députés issus de l’opposition. Le leader du CNRP, enfermé dans un immeuble de Phnom Penh et entouré de ses soutiens peut désormais être arrêté à n’importe quel instant. Ses partisans formeront une chaîne humaine pour empêcher l’arrestation de leur leader. C’est ce qu’a affirmé au Phnom Penh Post un activiste du principal parti d’opposition au Cambodge.

Hier mardi 31 mai, la police a conclu un accord avec l’opposition. Un convoi de parlementaires s’est vu autorisé à venir présenter sa pétition au roi. En échange, la manifestation prévue contre le gouvernement a été annulée. Une première pétition avait regroupé plus de 170 000 signatures. Mais les autorités ont accusé le CNRP de tricher lorsqu’une vidéo est parue, montrant des membres diffuser de fausses empreintes digitales (représentant des signatures NDLR) sur ladite pétition. Une enquête est en cours. Si le Parti d’opposition est reconnu coupable, ses chances de faire valoir ses revendications face au Premier ministre au pouvoir depuis 1989 seront fortement réduites. Actuellement, les députés du CNRP rédigent une nouvelle pétition destinée à protéger Sokha. Un moyen de prouver leur bonne foi.

Voir notre revue de presse du 31 mai.

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